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Ces témoignages n'ont pour l'instant pas trouvé d'explication satisfaisante. Ils sont donc, par définition, des Phénomènes Aériens Non identifiés et dans certains cas, Objets Volants Non Identifiés. Il est possible que l'on revienne sur un classement en fonction d'éléments nouveaux. Le terme OVNI est, par défaut, provisoire.
OVNI : une vidéo de la Marine chilienne fait le buzz malgré une probable méprise
C'était le 11 novembre 2014, un pilote et son technicien, à bord d'un hélicoptère de la Marine chilienne en mission de routine, remarquent à travers leur caméra infrarouge la présence d'un objet volant non identifié. L'OVNI est visible à l'oeil nu mais à cause de son éloignement, ils ne peuvent déterminer sa nature. La caméra détecte les points "chauds" mais ne rend pas compte de la forme globale de l'engin détecté. L'équipage enregistre les images en alternant parfois le mode HR (couleurs naturelles) et le mode IR (infrarouge, noir & blanc) avant que l'objet ne disparaisse dans les nuages.
L'objet non identifié évoluait à plus de 50 km de distance, à peu près à la même altitude que l'hélicoptère. L'équipage ne distingue qu'une petite forme ovale blanche à l'oeil nu mais sur le film, seuls les points chauds de l'engin sont mis en évidence par les capteurs infrarouge. Le comportement de l'objet est stable, linéaire, en vitesse constante, tel un avion de ligne.
Ce qui fait l'étrangeté de cette vidéo, c'est que l’objet n’a pas été détecté par le radar primaire au sol et qu'au bout de 8 minutes, l'objet semble larguer une matière noire. Mais attention, en images infrarouge, tout ce qui est "foncé" n'est pas noir mais chaud ! Une traînée de condensation "blanche" ou un largage d'eaux usées produiraient le même effet. On peut d'ailleurs le constater dans le film quand la caméra passe en mode HR (couleurs réelles). On voit distinctement une traînée blanche qui se confond avec les nuages clairs en arrière plan. Pour comprendre les images, il faut avoir intégré que les tons clairs et foncés représentent des différences de températures et non pas des formes ou des couleurs (dommage, certains lecteurs pressés sont déjà en train de regarder le film sans avoir lu ces lignes).
Images prises depuis un hélicoptère Cougar AS-532 de la Marine chilienne
L'équivalent du GEIPAN au Chili demande une expertise à l'équipe française IPACO
Le Comité pour l'étude des phénomènes aériens anormaux (CEFAA), est l'organe officiel de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) au Chili, qui étudie les phénomènes aériens non identifiés. Après plusieurs mois de recherches, le comité chilien invite des experts français à jeter un oeil sur la vidéo (IPACO est en effet un service d'analyses d'images reconnu). Cependant le type de caméra utilisé n'ayant pas été fourni par le CEFAA, IPACO utilisera les paramètres d'une caméra équivalente pour faire ses calculs.
En 2015, après avoir calculé la trajectoire de l’hélicoptère, celle de l'objet filmé, l'estimation de la longueur focale, la vitesse et la hauteur de l'objet, entre autres aspects optiques et géométriques, IPACO rédige un rapport avec ses conclusions.
En janvier 2017 la vidéo est diffusée sur les réseaux sans que le rapport ne soit toujours cité, laissant planer le doute sur la nature mystérieuse de l'engin filmé. Pourtant les conclusions méritent un détour : il s'agit très probablement d'une méprise, même si la source n'est pas formellement identifiée par IPACO.
Selon IPACO, "l’objet observé dans la vidéo était très probablement un avion de ligne moyen-courrier en phase d’atterrissage [ndr. ou de décollage], volant devant un hélicoptère à une vitesse supérieure, à une altitude et une vitesse réduites en vue d’atterrir [ndr. ou de décoller]."
Les experts chiliens n'approuvent pas cette hypothèse pour plusieurs raisons : le radar primaire au sol n'a pas détecté d'aéronef et l'OVNI n'a pas répondu aux appels radios des contrôleurs aériens. De plus, le largage d'eaux usées est interdit en phase d'atterrissage. Le CEFAA exclut tout engin conventionnel : drones, avions, ballons, etc.
Les arguments sont peu consistants. On le sait, des navires vidangent leurs huiles illégalement dans les océans et certains pilotes coupent transpondeur et radio pour passer inaperçus. Quant à la détection radar, les contrôleurs ont-il cherché à la bonne distance de l’hélicoptère ?
Un engouement injustifié
Le Général Bermúdez aurait déclaré dans un courriel :
"C'est un des cas les plus importants de ma carrière en tant que directeur du CEFAA car notre comité était au top".
Midi-Libre tape fort et titre : “Nous sommes face à l’un des cas les plus extraordinaires de l’ufologie".
Paris-Match consacre un article sans citer le rapport IPACO.
Pourtant, la lecture du rapport IPACO relativise considérablement l’étrangeté du phénomène observé.
L'avion de ligne identifié
Mike West, l'administrateur du site Metabunk.org, s'est emparé de l'affaire avec ses lecteurs. Après de nombreuses recherches, ils pensent avoir identifié l'avion de ligne coupable de cette méprise : un AIRBUS A340 du vol IB6830. La démonstration est sans équivoque. Je vous invite à visiter sa page (en anglais). Comme souvent, on regrette simplement que la vidéo présentée dans de nombreux sites et journaux ne soit pas accompagnée des dossiers IPACO et METABUNK qui démontrent la méprise.
Liens utiles :
Le rapport d'analyse IPACO sur la vidéo chilienne (.pdf)
IPACO : service français d'expertise de photos et vidéos
METABUNK.ORG : identification de l'avion de ligne
CEFAA : Comité chilien pour l'étude des phénomènes aériens anormaux
24/12/2014 - Probable lâcher de lanternes près de Saint-Cyprien
Exemple d'un lâcher classique de lanternes
Le soir du réveillon de Noël, plusieurs témoins ont observé ce qui ressemble fortement à un lâcher de 6 lanternes lumineuses aux alentours de 23h près de Saint-Cyprien. Plusieurs boules oranges se sont succédées dans le ciel pendant quelques minutes.
Jusqu'à Noël, on pourra observer le passage de l'ISS tous les soirs
Ci-dessous le calendrier prévisionnel des passages visibles de la Station Spatiale Internationale dans notre département (et au-delà) entre 17 et 20h par temps clair.
Heure apparition | durée | direction |
Sam. déc. 13, 18h00 | 4 min. | 41° vers O |
Sam. déc. 13, 19h35 | 1 min. | 10° vers ONO |
Dim. déc. 14, 18h45 | 3 min. | 13° vers ONO |
Lun. déc. 15, 17h55 | 5 min. | 19° vers ONO |
Lun. déc. 15, 19h32 | < 1 min. | 10° vers NO |
Mar. déc. 16, 18h41 | 3 min. | 10° vers NO |
Mer. déc. 17, 17h50 | 5 min. | 10° vers ONO |
Mer. déc. 17, 19h28 | < 1 min. | 10° vers NO |
Jeu. déc. 18, 18h37 | 3 min. | 10° vers NO |
Vend. déc. 19, 17h46 | 4 min. | 10° vers NO |
Vend. déc. 19, 19h23 | < 1 min. | 11° vers NO |
Sam. déc. 20, 18h33 | 3 min. | 10° vers NO |
Dim. déc. 21, 17h42 | 4 min. | 10° vers NO |
Dim. déc. 21, 19h18 | 1 min. | 10° vers NO |
Lun. déc. 22, 18h28 | 3 min. | 11° vers NO |
Lun. déc. 22, 20h04 | < 1 min. | 10° vers ONO |
Mar. déc. 23, 19h14 | 2 min. | 10° vers NO |
Mer. déc. 24, 18h23 | 5 min. | 10° vers NO |
Mer. déc. 24, 20h01 | < 1 min. | 15° vers O |
L'ISS peut paraître plus ou moins brillante selon les soirs (mais rien d'exceptionnel ce mois-ci). La NASA et Sputnik! ne sont pas toujours d'accord sur les horaires, prenez donc 1 à 2 minutes d'avance par sécurité.
Cette nuit, des bruits inhabituels dans le ciel des Pyrénées-Orientales
Hier soir mardi 2 décembre 2014 entre 22h30 et minuit, on entendait le ciel gronder jusqu'à Perpignan. Plusieurs personnes nous ont signalé "des bruits d'avions assez perturbants" et une boule rouge.
JeanLou d'Opoul :
"Bonjour, je suis sûr d'avoir vu un ovni ce soir ! J'ai entendu des bruits d'avions inhabituels et en regardant par la fenêtre j'ai vu une boule rouge qui ressemblait à une météorite partir très vite en ligne droite vers le haut ! Avez-vous des informations ? Merci d'avance."
Gy :
"Bonsoir, vous avez des infos sur les bruits d'avions en cette nuit du Mardi 2 Décembre (environ 23h30) où les nuages sont bas et occupent tout le ciel."
A l'origine de ces vrombissements, des exercices militaires planifiés impliquant des avions de chasse et des drones. Le bulletin d'information des pilotes (NOTAM) signale des zones réservées dans notre région du 24 novembre au 12 décembre 2014 près du puig Carlit, Collioure, Le-Perthus jusqu'à Sainte-Léocadie avec une forte activité d'hélicoptères près de la frontière espagnole et andorrane.
24/11/2014 - Drones et installations nucléaires : ces objets dont tout le monde parle mais que personne ne veut montrer
OPECST : Drones et sécurité des installations nucléaires
Le 24 novembre 2014, l'OPECST* invitait différents intervenants en commission pour discuter des drones et de la sécurité des installations nucléaires. On y apprend entre autre qu'un drone aurait été suivi par des gendarmes en hélicoptère - sans qu'ils n'aient pu l'atteindre - et qu'à Golfech, un "drone" survolant la centrale a été poursuivi par des gendarmes au sol, en vain.
Y. Rousselet : "ces objets dont tout le monde parle mais que personne ne veut montrer"
[1:55:00] Yannick Rousselet (Greenpeace) :
"(...) J'entends parler par-ci par-là de petits drones, de drones légers, que le risque est faible (...). Le fait qu'il y ait de nombreuses intrusions concertées nous met dans l'inquiétude. Je rappelle tout de même que le 31 octobre au soir on entend parler de 6 sites survolés en même temps, on a quand même des témoignages de gendarmes sur le site de nucléaire de Creys-Malville qui parlent de survols dans des conditions météo de vents de 70 km/h et avec de la pluie, on a des hélicoptères à Golfech qui suivent pendant 9 km ces drones, il y a au moins un drone qui circule entre Flamanville et l'établissement AREVA de la Hague sur 18 km, ce qui veut dire que là, la thèse de petits drones, petits jouets ne tient pas. (...). "
[1:57:35] Le Président de la Commission :
"On nous a dit l'inverse tout à l'heure, qu'il n'y a pas eu d'hélicoptères qui aient suivi des drones, on a posé la question, donc d'où tenez-vous vos sources ?"
[1:57:52] Yannick Rousselet (Greenpeace) :
"Écoutez, dans tout gendarme il y a un citoyen qui sommeille et il peut supposer que la centrale nucléaire située près de chez lui n'est pas au top de la sécurité et il peut régulièrement nous appeler ainsi que des agents EDF ; nous avons donc des témoignages, ils ont sûrement moins de valeur que ceux des services de l'état. Les services de l'Etat pourraient vous montrer à vous parlementaires les photos et vidéos dont ils disposent, vous auriez un peu plus d'informations et plus de transparence. Nous savons qu'elles existent et il aurait été souhaitable que ces photos et vidéo soient aujourd'hui produites puisque nous avons des professionnels de drones, ils auraient peut-être pu vous aider sur la capacité de ces objets dont tout le monde parle mais que personne ne veut montrer. Nous savons que ces images existent puisqu'à Flamanville ces objets ont été filmés et photographiés. Il suffirait de montrer les choses pour avoir un peu plus de transparence."
"Je maintiens qu'aucun hélicoptère n'a été en concomitance avec un drone au-dessus d'une centrale."
[2:02:00] Général de Brigade (Gendarmerie Nationale) :
"Je maintiens qu'aucun hélicoptère n'a été en concomitance avec un drone au-dessus d'une centrale (...) en revanche, M. Rousselet a raison lorsqu'il évoque l'épisode de Golfech où effectivement la gendarmerie a pu suivre un drone, c'était à partir du sol, non pas à partir des airs, en effet pendant plusieurs kilomètres, le PSPG a pu suivre par voiture ce drone avant qu'il ne disparaisse."
[2:07:57] Denis Beaupin (député) :
"Qui est derrière cette opération de survols ? (...) Aujourd'hui, nous ne savons toujours pas comment des gens peuvent organiser le survol d'installations nucléaires pendant des semaines et des semaines en échappant à l'ensemble des services de surveillance du pays. (...) La préoccupation est sérieuse. (...) Le fait qu'on ne sache pas qui est derrière cette opération, après tant de temps, après tant de services mobilisés, de mon point de vue, c'est particulièrement préoccupant. "
Qui peut se permettre des intrusions concertées dans notre espace aérien ?
L'hypothèse "espionnage par une puissance étrangère" semble la meilleure. Elle justifierait que les autorités ne publient pas les photos et vidéos de ces objets volants non identifiés - qualifiés de drones - dont l'autonomie et la capacité de déplacements dépassent celle de jouets et modèles radiocommandés classiques. Il semble que la piste s'oriente maintenant vers quelque chose de bien plus sérieux que l'hypothèse "militants écologistes" ou "passionnés d'aéromodélisme".
Lien vers la vidéo intégrale de l'Assemblée Nationale (2h44 ) :
http://videos.assemblee-nationale.fr/video.6118
*OPECST : l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) est né en 1983 du constat, par l’Assemblée nationale et le Sénat, qu’ils n’avaient pas toujours les moyens d’apprécier la portée de la politique et des projets gouvernementaux dans des domaines très techniques. Les deux assemblées ont donc décidé de se doter d’une délégation interparlementaire, l’OPECST, chargée d’éclairer l’action du Parlement en matière scientifique et technologique. À cette fin, l’Office recueille des informations, met en œuvre des programmes d’études et procède à des évaluations. Il peut être saisi par le Bureau de l’une des deux assemblées, par un président de groupe, par soixante députés ou quarante sénateurs ou par une commission. Composé de dix-huit sénateurs et dix-huit députés, l’OPECST est présidé alternativement par un sénateur et par un député. Il est assisté par un conseil scientifique formé de personnalités choisies en raison de leurs compétences.
25/11/2014 - Le Beluga n°3 de passage à Perpignan
Ce matin à l'aéroport de Perpignan - Photo de Philippe.
16/11/2014 - Perpignan : salon du modélisme et de la maquette
Coup d'oeil rapide sur l'ambiance : R2D2, voltige, ballet aérien...
Il y avait un monde fou ! On en a pris plein les yeux... et les oreilles ! Des passionnés qui avaient vraiment envie de nous faire passer un bon moment à travers des expositions, courses terrestres, animations, ballets aériens et maritimes. Le stand des drones a littéralement été pris d'assaut par les visiteurs. Il y avait tant de belles choses à voir ! Vous auriez dû venir ! a+
Le chant de la comète... Un gargarisme cosmique !
Cliquez sur la flèche rouge en haut à gauche de l'image pour écouter
Ce son mystérieux enregistré par la sonde Rosetta provient des oscillations du champ magnétique de l'environnement de la comète Churyumov-Gerasimenko (67P) rendues audibles en augmentant les fréquences imperceptibles à l'oreille humaine (40-50 millihertz). Cette "sonification" des données a été compilée par le compositeur allemand Manuel Senfft.
© image : ESA/Rosetta/NAVCAM/, 2014 - Finalement Philae a choisi le site B.
Philae ne s'est pas défilé !
Malgré une arrivée pleine de rebondissements (3 en tout !) l'atterrisseur Philae s'est posé sur le site B à près d'1 km du site J (Agilkia). La période d'ensoleillement étant dix fois plus courte à cet endroit, les batteries s'affaiblissent rapidement et la position de Philae n'est pas optimale : une patte en l'air avec une inclinaison qui augmente le temps de charge et des panneaux solaires ombragés par un rocher ou une falaise. Selon l'ESA, l'atterrisseur Philae s'est mis en hibernation après avoir transmis toutes les données de la première séquence scientifique. 80% des expériences prévues se sont réalisées et ont été mises à disposition de la communauté scientifique. La mission est un énorme succés ! De nombreuses analyses sont déjà en cours et promettent des résultats riches en informations. Tout n'est pas fini, les équipes scientifiques espèrent qu'après une période d'ensoleillement favorable (en fonction de l'angle du soleil, de la position de la comète et des ombres au sol) les batteries seront suffisamment rechargées pour effectuer d'autres mesures. La mise en sommeil de Philae est une étape programmée pour se renouveler à plusieurs reprises pendant que la comète se rapproche du soleil, selon l'énergie disponible.
A très bientôt Philae !