19/09/1981 - Bourg-Madame : OVNI rouge
Les 19 septembre, 3 et 27 octobre 1981 des témoins aperçoivent dans la même zone frontalière franco-espagnole, un objet lumineux qui se déplace dans le ciel entre 23h et 3 h du matin. La direction de cet objet pour les trois observations est Nord-Sud et la couleur rouge est indiquée par les trois témoins.
Mise à jour en 2019
En Août 2019, le GEIPAN publie sur son site :
Ces trois observations de PAN avaient été considérées à tort, lors de la première analyse, comme relevant d’un même phénomène. La non détection de cela avait pu induire une perception de forte étrangeté (classement D initial). La nouvelle analyse met en évidence qu’il s’agit bien de 3 observations de PAN de nature différente. Le dossier BOURG-MADAME (66) 1981 est renommé en 2019 selon les 3 lieux d'observation.
Concernant SAINTE-LEOCADIE (66) 19.09.1981
Le témoignage présente plusieurs erreurs commises à la fois par le témoin et par les gendarmes ayant enquêté sur le cas, notamment au niveau du lieu d’observation et de la situation du PAN par rapport au paysage, mais ceci a pu être rectifié par la deuxième analyse. L’aspect visuel et le mouvement sont compatibles d’un hélicoptère situé au-dessus du territoire espagnol et sortant des relevés de navigation établis par l’enquête. La consistance du cas est limitée (notamment sur la taille angulaire du PAN) mais permet néanmoins de soutenir l’hypothèse.
Le GEIPAN classe le cas en B : observation probable d’un hélicoptère.
Concernant CORNEILLA-DE-CONFLENT (66) 27.09.1981
Il s’avère que l’observation du PAN est totalement compatible d’un phénomène situé au niveau du sol avec une vitesse de déplacement, calculée d’après les azimuts de l’axe d’observation, compatible de véhicule terrestre ou même de déplacement piéton. La recherche de l’explication dépasse donc les seules compétences du GEIPAN puisque l’observation est compatible d’un phénomène totalement situé au sol.
Le GEIPAN classe le cas en C : inexploitable car dépasse les seules compétences du GEIPAN.
Concernant VERNET-LES-BAINS (66) 03.10.1981
Le témoin a rejeté sa propre hypothèse « avions » uniquement parce qu’il évalue la distance à 300 mètres non compatible d’une telle présence. Une distance d’avion à moins de 4 km aurait dû faire partie des relevés de navigation établis lors de l’enquête. Néanmoins, en absence de relevés d’information de taille angulaire, la fiabilité de la perception de distance par le témoin ne peut être appréciée. Les 2 PAN peuvent être bien plus loin car ils ne sont pas passés devant des reliefs qui auraient pu fixer une distance maximale. S’ils sont à plus de 4 km, compte tenu de la hauteur angulaire correctement relevée, ces PAN sont alors à une altitude qui sort de la zone de relevés de navigation aérienne dont on peut disposer. Inversement, s’ils sont à une distance moindre ils auraient dû figurer dans ces relevés. Les détails décrits à l’intérieur des PAN sont détectables à l’œil nul même si on doit faire l’hypothèse d’une distance supérieure à 4 km. Ces éléments sont compatibles d’avions. On pourrait s’étonner que le témoin n’ait pas perçu à ce niveau de détail les lumières de navigation et en particulier les clignotements anticollisions, mais le témoin n’a fait l’objet d’aucune question ou demande de précision de la part des enquêteurs de l’époque. La perception de sifflement est compatible d’un avion compte tenu du grand nombre de facteurs intervenant dans cette perception, y compris si l’avion doit être considéré à plus de 4 km de distance.
Le témoignage et les éléments disponibles sont compatibles de l’observation d’avions dont la présence à plus de 4 km n’aurait rien d’anormal et reste non infirmable ou non confirmable faute de relevé de navigation disponible au-delà de cette distance. Cette compatibilité nécessite le rajout d’hypothèses certes plausibles mais qui réduisent la probabilité de l’explication sans pour autant l’invalider. L’hypothèse d’erreur de perception de proximité par le témoin est autorisée par l’absence de relevé de taille angulaire tandis que l’hypothèse d’une réelle perception de feux de navigation est autorisée par l’absence d’un protocole d’enquête qui aurait permis de faire préciser par le témoin un peu plus ce qu’il a perçu et non perçu.
Sur le plan de la consistance on note en particulier l’absence de relevé de taille angulaire perçue et l’absence de tout protocole de déposition permettant d’assurer de la précision dans ce qui est perçu et ce qui ne l’est pas. Nous disposons d’une hypothèse (avions) qui peut expliquer l’observation, mais le niveau d’incertitude résultant est trop fort eu égard au degré limité de consistance des éléments disponibles.
Le GEIPAN classe le cas en C : inexploitable par manque d’informations fiables.
Source GEIPAN Août 2019 :
http://www.cnes-geipan.fr/index.php?id=202&cas=1981-09-50782
Lien vers le PV de Gendarmerie
12/12/1987 - RR3 près d'une usine de traitement d'uranium à 50 km de Perpignan
Rencontre du 3e type à 50 km de Perpignan :
Le 12 décembre 1987, un témoin dit avoir rencontré prés d'une ruine un groupe de 6 personnes étranges avec lesquels il échange quelques mots. Ces êtres mesurent entre 1 mètre et 1 mètre 50, et l'un d'entre eux dessine au sol deux signes. Ils partiront sur des engins sans moteur et sans roues ressemblant à des traineaux.
Classé D par le GEIPAN puis révisé en C en 2013.
(manque d'information, témoin unique, aucune trace retrouvée)
Lien vers le PV de Gendarmerie
La peau de ces gens était froide et lorsqu'ils m'ont abandonné, les scooters ont quitté le sol lentement. Puis ce fut un bruit terrible (...) Ils se déplacent à bord d'engins très clairs ressemblant à des scooters de neiges.
Lieux de l'observation
COMURHEX-AREVA / MALVESI à Narbonne (11) :
Situé à 3 km au nord-ouest de la ville de Narbonne (Aude), l’établissement COMURHEX de Malvési occupe une surface de 100 ha du territoire de la commune, sur l’emplacement d’une ancienne mine de soufre.
Capacité de production :
La capacité de production annuelle de l’usine est de 14 000 tonnes d’uranium sous forme UF4. La production d’UF4 était de 13 254 tonnes en 2003 et 14 000 tonnes en 2005. Les unités de production d’uranium métal ont une capacité de 1 750 tonnes par an pour le traitement par magnésiothermie et de 50 tonnes par an pour le traitement par calciothermie. Il s’agit d’une des plus importantes usines de conversion de l’uranium au monde, produisant plus du quart de la capacité mondiale. Sources (2006) : CRIIRAD - Rapport Final N° 06-88
Deux mois plus tôt, le 04 octobre 1987 à 16h30, un témoin qui se trouvait à Les-Pennes-Mirabeau (13) observait 2 engins volants ayant la forme d'un traineau volant à basse altitude silencieusement et à grande vitesse. Etonné par l'aérodynamisme des objets, il avait remis un croquis aux enquêteurs qui correspond à la description des "scooters volants" de Comurhex-Aréva Malvési.