14/11/2021 - Débriefing sur le canular OVNI monté par Rémi Gaillard
Le 10 novembre 2021, le média Météo Gard-Hérault a diffusé une vidéo dans laquelle on peut voir une lumière orange évoluer à basse altitude. La lumière de forme allongée virevolte sur elle-même avant de s'éloigner ou de tomber à la verticale.
Le premier film est accompagné du texte suivant : "Le phénomène a été observé par plusieurs témoins depuis #Montpellier, #Cournonterral, #Palavas-les-Flots et #Sète. Des signalements similaires nous ont aussi été rapportés depuis #Narbonne, #Perpignan et l’#Andorre. #OVNI"
Les jours suivants d'autres vidéos ont suivi. Plusieurs journaux locaux et nationaux relaient l'information, diffusent les vidéos et quelques hypothèses émergent, dont les plus farfelues. De notre côté, aucun signalement ne nous est parvenu même après 3 jours, ce qui est inhabituel.
Les éléments suspects que nous avions remarqués dès le premier jour :
- une source unique : Météo Gard-Hérault
- l'absence de témoignages "sourcés"
- l'absence de signalement réel pour Perpignan
- l'hypothèse drone + barre led très probable
- l'absence de bruit du drone rendant la famille "barbecue" suspecte (complice)
- des localisations, heures et dates multiples qui relativisent l'étrangeté du phénomène
- aucune reconstitution
- les témoins de la vidéo principale évitent de répondre aux questions
Le 11 novembre, nous avions écrit à OVNI-LANGUEDOC et METEO GARD-HERAULT :
"Ici rien à signaler. RAS. Quelqu’un a-t-il collecté la localisation de chaque témoin/vidéos, axes d’observations, dates/heures exactes de chaque signalement? Ces données permettraient de vérifier certaines hypothèses. Les vidéos seules ne suffisent pas.
"
DOSSIERS OVNI (le podcast) nous contacte pour échanger sur ce dossier un peu vide. Je sollicite leur expérience en matière de montage concernant les dialogues et l'environnement sonore de la vidéo "barbecue" celle avec le père, le fils et la mère dans leur jardin. Nous arrivons à la même conclusion : l'absence de bruit du drone au regard de sa proximité apparente, est suspecte ! La famille "barbecue" serait-elle complice ? Les dialogues sont-ils joués ? Un gros canular ? Rien de bien concret pour conclure mais le silence du drone restait un point à éclaircir pour étayer notre hypothèse. La fin de cette vidéo (tronquée) montre une autre source de lumière orange près du sol. On spécule...
Ce que nous aimerions savoir :
- Guillaume Woznica (spécialiste météo de LCI), était-il complice quand il a sorti l'hypothèse la plus inattendue "un satellite qui tournicote sur lui-même avant de s’effondrer" (voir la vidéo la matinale LCI à 00:52) ou simplement totalement ignorant des conséquences d'une retombée atmosphérique ?
- finalement, quel média a joué le jeu en connaissance de cause ? Aucun ?
Le 13 novembre, Rémi Gaillard (@nqtv) dévoile fièrement son canular monté avec la complicité de Loïc Spadafora, météorologue et fondateur de METEO GARD-HERAULT. Il reste encore à découvrir les coulisses de son expérience. Ont-ils utilisé un drone ou travaillé l'ovni en post-production ? On attend avec impatience les images OFF du tournage !
En conclusion provisoire :
des vidéos sans témoignages précis, sans reconstitution, des signalements non qualifiés, des relais sans vérifications, une source unique : ceux qui sont tombés dans le piège ont ignoré les bases de toute enquête en faisant confiance à des infos qui collent à leurs croyances ou en pensant faire le buzz. C’est ainsi que l’on crée un mythe. On ne le dira jamais assez : les vidéos seules ne suffisent jamais.
25/06/2021 - Rapport préliminaire du renseignement américain sur les PANs
BUREAU DU DIRECTEUR DU RENSEIGNEMENT NATIONAL
Évaluation préliminaire :
Phénomènes aériens non identifiés
25 juin 2021
CHAMP D'APPLICATION ET HYPOTHÈSES
Champ d'application
Ce rapport préliminaire est fourni par le Bureau du Directeur du Renseignement National (ODNI) en réponse à la disposition contenue dans le rapport sénatorial 116-233, qui accompagne « la Loi sur l'Autorisation du Renseignement» (IAA) pour l'Exercice 2021, demandant que le DNI, en concertation avec le Secrétaire de la Défense (SECDEF), présente une évaluation du renseignement sur la menace posée par les phénomènes aériens non identifiés (PAN) et des progrès de la « Task Force » (UAPTF) dans la compréhension de cette menace.
Ce rapport donne aux décideurs un aperçu des défis associés en caractérisant la menace potentielle posée par les PANs tout en offrant un moyen de développer des processus, stratégies, technologies et formations pertinentes à l'armée américaine et au personnel du gouvernement (USG) si et quand ils rencontrent un PAN, afin d'améliorer les services du renseignement à comprendre la menace. Le directeur de l'UAPTF est le responsable officiel pour assurer la collecte et la consolidation en temps opportun des données sur les PANs. L'ensemble de données décrit dans ce rapport est actuellement limité principalement au signalement d'incidents par le gouvernement américain survenus de novembre 2004 à mars 2021. Les données continuent d'être recueillies et analysées.
L'ODNI a préparé ce rapport pour les commissions du renseignement et des services armés du Congrès.
L'UAPTF et l'ODNI National Intelligence Manager for Aviation ont rédigé ce rapport, avec la contribution de :
USD(I&S), DIA, FBI, NRO, NGA, NSA, Air Force, Army, Navy, Navy/ONI, DARPA, FAA, NOAA, NGA, ODNI/NIM-Emerging and Disruptive Technology, ODNI/National Counterintelligence and Security Center, and ODNI/National Intelligence Council.
Hypothèses
Diverses formes de capteurs qui enregistrent les PANs fonctionnent généralement correctement et capturent suffisamment de données réelles pour permettre les évaluations initiales, mais certains PANs peuvent être attribuables à des anomalies des capteurs.
RÉSUMÉ
La quantité limitée de rapports de haute qualité sur les phénomènes aériens non identifiés (PANs) entrave notre capacité à tirer des conclusions fermes sur la nature ou l'intention des PANs.
Le groupe de travail sur les phénomènes aériens non identifiés (UAPTF) a examiné une gamme d'informations sur le PANs décrits dans les rapports militaires américains et IC (Intelligence Community), mais parce que les rapports manquaient de précisions suffisantes, a finalement reconnu qu'un processus/modèle de rapport unique et personnalisé était nécessaire pour fournir des données suffisantes pour l'analyse des événements PAN.
- En conséquence, l'UAPTF a concentré son examen sur les rapports qui ont eu lieu entre 2004 et 2021, dont la plupart résultent de ce nouveau processus sur mesure pour mieux enregistrer les événements PAN grâce à des rapports formalisés.
- La plupart des PANs signalés représentent probablement des objets physiques car la majorité des PANs ont été enregistrés sur plusieurs capteurs (radar, infrarouge, électro-optique, chasseurs d'armes) et par l’observation visuelle.
Dans un nombre limité d'incidents, les PANs sembleraient présenter des caractéristiques de vol inhabituelles. Ces observations peuvent être le résultat d'erreurs de détection, méprises ou perception erronée des observateurs ; elles nécessitent une analyse plus rigoureuse.
Il existe probablement plusieurs types de PANs nécessitant des explications différentes en fonction de la variété des apparitions et des comportements décrits dans les rapports disponibles. Notre analyse des données soutient le concept selon lequel si et quand les incidents PANs sont résolus, ils entreront dans l'une des cinq catégories explicatives possibles : le « bruit aérien » (oiseaux, drones, ballons, divers objets), les phénomènes atmosphériques naturels, les programmes de développement des Etats-Unis ou de l'industrie américaine, les systèmes adverses étrangers, et enfin une catégorie fourre-tout « autre ».
Les phénomènes non identifiés posent clairement un problème de sécurité pour la sécurité des vols et peuvent constituer un défi pour la sécurité nationale des États-Unis. Les problèmes de sécurité concernent principalement les pilotes aux prises avec un espace aérien de plus en plus encombré. Les PANs représenteraient également un défi de sécurité nationale s'il s'agit de plateformes de collecte d'un adversaire étranger ou pourraient fournir la preuve qu'un adversaire potentiel a développé une technologie révolutionnaire ou perturbatrice.
La consolidation cohérente des rapports de l'ensemble du gouvernement fédéral avec l'établissement de rapports normalisés, une collecte et une analyse accrues ainsi qu’un processus simplifié de filtrage de tous ces rapports en parallèle avec à un large éventail de données pertinentes du gouvernement américain permettront une analyse plus poussée des PANs susceptible d'approfondir notre compréhension. Certaines de ces étapes sont gourmandes en ressources et nécessiteraient des investissements supplémentaires.
LES RAPPORTS DISPONIBLES EN GRANDE PARTIE NON CONCLUANTS
Des données limitées laissent la plupart des PANs inexpliqués…
Les données limitées et le manque de consistance des rapports sont des défis clés pour évaluer les PANs. Les rapports normalisés n’existaient pas jusqu'à ce que la Marine en établisse un en mars 2019. L'Air Force a par la suite adopté ce mécanisme en novembre 2020, mais il reste limité à l'USG. L'UAPTF a régulièrement entendu des anecdotes au cours de ses recherches sur d'autres observations qui ont eu lieu mais qui n'ont jamais été saisies dans les rapports formels ou informels par ces observateurs.
Après avoir soigneusement examiné ces informations, l'UAPTF s'est concentrée sur les rapports impliquant les PANs en grande partie observés de première main par des pilotes militaires et qui ont été collectés à partir de systèmes que nous considérons comme fiables. Ces rapports décrivent des incidents survenus entre 2004 et 2021, la majorité ayant eu lieu au cours des deux dernières années, alors que la nouvelle procédure de signalement était mieux connue de la communauté de l'aviation militaire.
Nous avons pu identifier un PAN signalé avec grande confiance. Dans ce cas, nous avons identifié l'objet comme un gros ballon se dégonflant. Les autres restent inexpliqués.
- 144 rapports provenant de sources gouvernementales américaines. Parmi ceux-ci, 80 rapports impliquaient l'observation avec plusieurs capteurs/détecteurs.
- la plupart des rapports décrivent les PANs comme des objets qui interrompent un entrainement planifié ou autre activité militaire.
LES DÉFIS DE LA COLLECTE DE DONNÉES SUR LES PANs Les stigmates socioculturels et la limitation des capteurs (radar, IR, optiques, etc.) demeurent des obstacles à la collecte de données sur les PANs. Bien que certains défis techniques, tels que la façon de filtrer correctement les parasites radar pour assurer la sécurité des vols pour les aéronefs civils et militaires - sont connues de longue date dans l'aviation, alors que d'autres sont propres à l'ensemble de problèmes PANs : - des aviateurs décrivent le dénigrement associé à l'observation des PANs, à son signalement, ou la difficulté d'en discuter avec des collègues. Bien que les effets de ces stigmates se soient atténués à mesure que les cadres supérieurs des milieux scientifiques, politiques, militaires et du renseignement s'engagent sérieusement sur le sujet en public, le risque pour leur réputation peut rendre de nombreux témoins silencieux, compliquant la poursuite scientifique du sujet. - les capteurs montés sur les plates-formes/installations militaires américaines sont généralement conçus pour répondre à des missions spécifiques. En conséquence, ces capteurs ne sont généralement pas adaptés à l'identification des PANs. - l’orientation des capteurs et le nombre de capteurs observant simultanément un objet jouent un rôle important dans la distinction des PANs avec des objets connus et aident à déterminer si un PAN démontre des capacités aérospatiales révolutionnaires. Les capteurs optiques ont l'avantage de fournir un aperçu de la taille, de la forme et de la structure relatives. Les capteurs de radiofréquence fournissent des informations plus précises sur la vitesse et la distance. |
CERTAINS MODÈLES POTENTIELS ÉMERGENT
Bien qu'il y ait eu une grande variabilité dans les rapports et que l'ensemble de données soit actuellement trop limité pour permettre une analyse détaillée des tendances ou des modèles, il y a un certain regroupement d'observations de PANs concernant la forme, la taille et, en particulier, la propulsion. Les observations de PANs ont également tendance à se regrouper autour des terrains d'entraînement et d'essai des États-Unis mais nous estimons que cela peut résulter d'un biais de collecte, conséquence d’une attention focalisée avec un plus grand nombre de capteurs de dernière génération opérant pour signaler les anomalies dans ces zones.
UNE POIGNÉE DE PANs SEMBLE DÉMONTRER UNE TECHNOLOGIE DE POINTE
Dans 18 incidents, décrits dans 21 rapports, les observateurs ont signalé des PANs avec des mouvements ou des caractéristiques de vol inhabituels.
Certains PANs semblaient rester stationnaires dans des vents en altitude, se déplacer contre le vent, manœuvrer brusquement, se déplacer à une vitesse considérable, sans moyen de propulsion discernable. Dans un petit nombre de cas, les systèmes d'aéronefs militaires traitaient l'énergie des radiofréquences (RF) associée aux observations de PANs.
L'UAPTF contient une petite quantité de données qui semblent montrer que le PAN démontre une accélération ou un degré de gestion de la signature. Des analyses rigoureuses supplémentaires sont nécessaires par plusieurs équipes ou groupes d'experts techniques pour déterminer la nature et la validité de ces données. Nous menons une analyse plus approfondie pour déterminer si des technologies révolutionnaires ont été démontrées.
UNE SEULE EXPLICATION NE SUFFIT PAS
Les PANs documentés dans cet ensemble de données limité démontrent un éventail de comportements aériens, renforçant la possibilité qu'il existe plusieurs types de PANs nécessitant des explications différentes. Notre analyse des données soutient le concept selon lequel quand les incidents PANs individuels sont résolus, ils tomberont dans l'une des cinq catégories explicatives potentielles : « bruit aérien » (oiseaux, drones, ballons, divers objets), phénomènes atmosphériques naturels, programmes de développement de l'USG ou de l'industrie, systèmes adverses étrangers, et enfin une catégorie fourre-tout « autre ». À l'exception d’un incident particulier où nous avons déterminé avec une confiance élevée que le PAN signalé était un "bruit aérien", plus précisément un ballon qui se dégonflait, nous manquons actuellement d'informations et de données suffisantes pour attribuer les autres incidents à des explications précises.
« Bruit aérien » : ces objets comprennent des oiseaux, des ballons, des drones de loisirs ou des débris en suspension dans l'air comme des sacs en plastique qui brouillent une scène et affectent la capacité d'un opérateur à identifier les véritables cibles, comme les aéronefs ennemis.
Phénomènes atmosphériques naturels : Les phénomènes atmosphériques naturels comprennent les cristaux de glace, l'humidité et les fluctuations thermiques qui peuvent s'enregistrer sur certains systèmes infrarouges et radars.
Programmes de développement du gouvernement américain ou de l'industrie : certaines observations de PANs pourraient être attribuables à des développements et programmes classifiés par des entités américaines. Nous n'avons cependant pas pu confirmer que ces systèmes représentaient l'un des rapports PAN que nous avons collectés.
Systèmes adverses étrangers : certains PANs peuvent être des technologies déployées par la Chine, la Russie, une autre nation ou une entité non gouvernementale.
Autre : bien que la plupart des PANs décrits dans notre ensemble de données restent probablement non identifiés en raison de données limitées ou de difficultés pour le traitement ou l'analyse de la collecte, nous pourrions avoir besoin de connaissances scientifiques supplémentaires pour recueillir, analyser et caractériser certains d'entre eux. Nous regrouperions de tels objets dans cette catégorie en attendant les avancées scientifiques qui nous permettraient de mieux les comprendre. L'UAPTF a l'intention de concentrer des analyses supplémentaires sur le petit nombre de cas où un PAN semblerait afficher des caractéristiques de vol ou une gestion de signature inhabituelles.
LES PANs MENACENT LA SÉCURITÉ DES VOLS ET, ÉVENTUELLEMENT, LA SÉCURITÉ NATIONALE
Le PAN présente un danger pour la sécurité aérienne et pourrait poser un danger plus vaste si certains cas indiquent une collecte sophistiquée contre les activités militaires américaines par un gouvernement étranger ou démontrent une technologie aérospatiale révolutionnaire par un adversaire potentiel.
Préoccupations en cours concernant l'espace aérien
Lorsque les pilotes sont exposés à des dangers pour la sécurité, ils sont tenus de signaler ces anomalies. En fonction de l'emplacement, du volume et du comportement de ces dangers pendant les incursions dans les champs de tir, les pilotes peuvent cesser leurs essais et/ou leur formation et faire atterrir leur aéronef, ce qui a un effet dissuasif sur le signalement.
l'UAPTF a 11 rapports de cas documentés dans lesquels des pilotes ont signalé une proche collision ou quasi incident avec un PAN.
Défis potentiels en matière de sécurité nationale
À l'heure actuelle, nous manquons de données pour indiquer que tout PAN fait partie d'un programme de collecte étranger ou indicatif d'une avancée technologique majeure par un adversaire potentiel. Nous continuons de surveiller l'existence de tels programmes étant donné le défi de contre-espionnage qu'ils poseraient, d'autant plus que certains PAN ont été détectés à proximité d'installations militaires ou par des aéronefs transportant les systèmes de capteurs les plus avancés.
EXPLIQUER LES PANs NÉCESSITERA DES INVESTISSEMENTS EN MATIÈRE D'ANALYSE, DE COLLECTE ET DE RESSOURCES
Standardiser le reporting, consolider les données et approfondir l'analyse.
Conformément aux dispositions du rapport sénatorial 116-233, qui accompagne l'AAI pour l'exercice 2021, l'objectif à long terme de l'UAPTF est d'élargir la portée de ses travaux pour inclure d'autres événements PAN documentés par un plus grand nombre de membres du personnel et de systèmes techniques du gouvernement américain dans son analyse. À mesure que l'ensemble des données augmentera, la capacité de l'UAPTF à utiliser l'analyse de données pour détecter les tendances s'améliora également. L'objectif initial sera d'utiliser des algorithmes d'intelligence artificielle / d'apprentissage automatique pour regrouper et reconnaître les similitudes et les modèles dans les caractéristiques des données. Au fur et à mesure que la base de données accumule des informations à partir d'objets aériens connus tels que des ballons météorologiques, à haute altitude ou ballon à surpression ou encore la faune, l'apprentissage automatique peut augmenter l'efficacité en pré-évaluant les rapports de PAN pour voir si ces enregistrements correspondent à des événements similaires déjà dans la base de données.
• L'UAPTF a commencé à développer des flux de travail d'analyse et de traitement inter-agences pour s'assurer que la collecte et l'analyse seront bien informées et coordonnées.
La majorité des données PAN proviennent des rapports de l'US Navy mais des efforts sont en cours pour normaliser les rapports d'incidents dans les services militaires américains et d'autres agences gouvernementales pour garantir que toutes les données pertinentes sont saisies en ce qui concerne des incidents particuliers et toutes les activités américaines qui pourraient être pertinentes. L'UAPTF travaille actuellement à l'acquisition de rapports supplémentaires, y compris de la part de l’US Air Force (USAF), et a commencé à recevoir des données de la Federal Aviation Administration (FAA).
• Bien que la collecte de données de l'USAF ait été historiquement limitée, l'USAF a commencé un programme pilote de 6 mois, en novembre 2020, pour recueillir des données dans les zones les plus susceptibles de rencontres PAN et évalue la façon de normaliser la collecte, les rapports et les analyse à travers l'ensemble de l'Armée de l'Air.
• La FAA saisit les données relatives aux PANS dans le cours normal de la gestion du trafic aérien. La FAA intègre généralement ces données lorsque les pilotes et autres utilisateurs de l’espace aérien signalent des événements inhabituels ou inattendus à l'organisation de la circulation aérienne de la FAA.
• En complément, la FAA surveille en permanence ses systèmes à la recherche d'anomalies, générant des informations supplémentaires pouvant être utiles à l'UAPTF. La FAA est capable d'isoler les données d'intérêt pour l'UAPTF et de les rendre disponibles. La FAA dispose d'un solide programme de sensibilisation efficace qui peut aider l'UAPTF à atteindre les membres de communauté de l'aviation pour souligner l'importance de signaler un PAN.
Élargir la collecte de données
L'UAPTF recherche de nouvelles façons d'augmenter le recueil de données sur les PANs lorsque les forces américaines ne sont pas présentes pour référencer l'activité PAN « standard » et d'atténuer la collecte de méprises. Une proposition consiste à utiliser des algorithmes avancés pour rechercher des données historiques capturées et stockées par des radars. L'UAPTF prévoit également de mettre à jour son actuelle stratégie de collecte inter-agences de témoignages PAN afin de mettre à profit les plateformes et méthodes de collecte pertinentes du DoD et du CI.
Accroître les investissements dans la recherche et le développement
L'UAPTF a indiqué qu'un financement supplémentaire pour la recherche et le développement pourrait favoriser l'étude future des thèmes abordés dans ce rapport. De tels investissements devraient être guidés par une « stratégie de collecte de données PANs », feuille de route R&D technique PAN et un plan de programme PAN.
ANNEXE A - Définition des termes clés
Ce rapport et les bases de données UAPTF utilisent les termes de définition suivants :
Phénomènes aériens non identifiés (PAN) : objets aéroportés non immédiatement identifiables.
L'acronyme PAN ou PANs représente la catégorie la plus large d'objets aériens examinés pour analyse.
Événement PAN : description holistique d'un événement au cours duquel un pilote ou un équipage a été témoin (ou a détecté) un PAN.
Incident PAN : une partie spécifique de l'événement.
Rapport PAN : Documentation d'un événement PAN, pour inclure les chaînes de contrôle vérifiées et les informations telles que l'heure, la date, l’emplacement et la description du PAN. Les rapports PAN incluent les rapports «Range Fouler»* et autres rapports.
* Les aviateurs de l'US Navy définissent un « range fouler » comme une activité ou un objet qui interrompt un entraînement planifié ou d'autres activités militaires dans une zone d'opération militaire ou un espace aérien restreint.
ANNEXE B – Rapport du Sénat accompagnant la Loi sur l'autorisation des activités de renseignement pour l'exercice 2021
Le rapport du Sénat 116-233, accompagnant la loi sur l'autorisation des activités de renseignement pour l'exercice 2021, prévoit que le DNI, en consultation avec le SECDEF et d'autres responsables des agences gouvernementales concernées, soumettent une évaluation de la menace posée par l'UAP et les progrès réalisés par l'UAPTF pour comprendre cette menace.
Le rapport du Sénat demandait spécifiquement que le rapport comprenne :
1. Une analyse détaillée des données PANs et des rapports de renseignement collectés ou détenus par l’Office of Naval Intelligence, y compris les rapports sur les données et les renseignements détenus par l’UAPTF ;
2. Une analyse détaillée des données de phénomènes non identifiés collectées par :
a. renseignements géo-spatiaux ;
b. renseignement sur les signaux ;
c. renseignement humain et
d. renseignement sur les mesures et signatures
3. Une analyse détaillée des données du FBI qui ont conduit à des enquêtes sur des intrusions PAN dans l'espace aérien restreint des États-Unis ;
4. Une description détaillée d'un processus inter-institutions pour assurer la collecte de données en temps opportun et une analyse centralisée de tous les rapports PAN pour le gouvernement fédéral, quel que soit le service ou l'agence ayant obtenu les informations ;
5. Identification d'un fonctionnaire responsable du processus décrit au paragraphe 4 ;
6. Identification des menaces potentielles aérospatiales ou autres posées par les PANs à la sécurité, et une évaluation pour savoir si cette activité PAN peut être attribuée à un ou plusieurs adversaires étrangers ;
7. Identification de tout incident ou modèle qui indique qu’un adversaire potentiel a atteint des capacités aérospatiales révolutionnaires qui pourraient mettre en danger les forces conventionnelles ou stratégiques des États-Unis ; et
8. Recommandations concernant l'augmentation de la collecte de données, l'amélioration de la recherche et développement, des financements supplémentaires et d'autres ressources.
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Source originale : DNI
https://www.dni.gov/index.php/newsroom/reports-publications/reports-publications-2021/item/2223-preliminary-assessment-unidentified-aerial-phenomena
Traduction libre : Pascal G. pour OVNI66
29/07/2020 - Lumière étrange à Tautavel
Recomposition du déplacement du PAN extrait de la vidéo fournie par le témoin
Le 7 août 2020, un témoin nous contacte par le biais du formulaire en ligne pour nous faire part de lumières insolites visibles depuis Tautavel pendant 4 minutes fin Juillet. Ci-dessous son rapport :
DATE : 29/07/2020
HEURE : 21h45
NBRE-TEMOINS : 2
PRECISIONS-TEMOINS : Moi 35 ans, mon père, 65 ans retraité.
LIEU : Village de Tautavel (...). Dans mon jardin
DIRECTION-PAN : Phénomène venant du Nord et partant vers l'Est
ANGLE : 45
°
DESCRIPTION-PAN : Bleu, flashant, forte luminosité, déplacement aléatoire allant de gauche à droite, haut bas. Lumière plus forte et plus grosse que l'ISS .
DUREE : 4min
DEROULEMENT : phénomène observé avec mon père dans le ciel au-dessus des montagnes de Tautavel. Au départ mon père a vu une forme de cigare brillant flashant bleu. C'est venu par le Nord, ça s'est déposé sur la montagne et ensuite ça s'est posté en vol et c'est là que mon frère a prit la vidéo. Il n'y avait aucun bruit. Sur la vidéo on voit une boule de lumière flashant bleu mais qui sur la vidéo apparaît blanche. Elle se déplace de gauche à droite en flashant jusqu'au dernier déplacement ou d'un coup le phénomène qui se trouvait sur la droite s'est retrouvé sur la gauche en un instant et a disparu.
CONNEXE : Aucun bruit constaté.
ANIMAUX : Pas d'animaux.
METEO : Clair sans nuage.
------- FIN DU RAPPORT -------
Le son est volontairement supprimé pour préserver l'anonymat des témoins
Quelques remarques sur cette vidéo :
Elle a été prise avec un téléphone Samsung S10 à travers la moustiquaire d'une fenêtre, ce qui explique la présence d'une discrète trame en premier plan. Le son volontairement supprimé n'apporte aucune indication autre que la conversation entre les témoins (aucun bruit externe perceptible). Nous avons confié le film brut à Antoine (analyste vidéo/photo) qui a reproduit une composition des lumières qui apparaissent successivement dans le ciel de Tautavel. Antoine a procédé à une extraction des 30 images sur lesquelles apparait très régulièrement le flash toutes les 2 secondes exactement puis a mesuré sur chacune des 30 images extraites l’angle local séparant le PAN du coin vertical gauche de la maison et la distance locale, en pixels. Puis il a reporté toutes les mesures sur la même image (0 ms) et reproduit à chaque emplacement différent, l’image du PAN.
La composition des lumières sur un plan fixe démontre une trajectoire non linéaire
Au début du film, le PAN effectue divers va-et-vient dans une zone restreinte pendant 22 secondes (il passe de la position 1 à 2, puis de nouveau à 1, puis à 3, 4 et 5 où il reste 6 secondes sur place, avant d’aller en position 6 puis de revenir en position 4 avant enfin de monter franchement en position 7)
Il se déplace ensuite de manière relativement constante jusqu’à la position 14 où il reste immobile 12 secondes avant de repartir en 15, 16, 17 et 18 selon une trajectoire non-rectiligne et non-régulière ! La distance apparente la plus importante qu’il a parcourue est celle comprise entre les positions 15 et 16.
Analyse du flash de lumière :
Premier constat, le clignotement respecte une fréquence précise de 1 flash toutes les 2 secondes (0,5 Hz) pendant toute la durée du film. À noter qu'en position 5 et 14, le PAN est resté stationnaire pendant plusieurs secondes !
Même si cette lumière ressemble fortement à des feux anti-collision, cette séquence n'est pas utilisée en aéronautique, ni pour les "beacons lights" ni pour les "strobes" de queue ou d'ailes d'avions. Les séquences autorisées se situent entre 40 et 100 flashes par minute maximum. Ici nous sommes à 30 flashes par minute, bien en dessous des normes.
Il ne s'agit donc pas d'un aéronef conventionnel. D'après nos investigations, aucun avion civil ne se trouvait dans les environs entre 21h45 et 21h55 à moins de 100 km de Tautavel en directions du Nord-Ouest / Nord / Nord-Est.
Feux anti-collision pour drones :
Les sites internet qui vendent des STROBES ANTI-COLLISION pour drones sont assez nombreux sur la toile. On retiendra diverses marques spécialisées dans ce type d'ustensile à coller sur pratiquement tous les types de drones. Le déplacement, le parcours, la durée ainsi que le clignotement spécifique observés par les témoins au-dessus de Tautavel favorisent l'hypothèse DRONE. La perception de lumière BLEUE ou BLANCHE dépend du choix des leds selon qu'ils sont choisis à 5600°k ou 3500°k (température de couleur). La balance des blancs des téléphones ou caméras peuvent automatiquement compenser. Sur certaines images extraites le flash apparaît bleu ou blanc.
https://www.youtube.com/watch?v=Ym5lloN43bM
(voir à partir de 5':21")
Conclusion :
OVNI66 privilégie fortement l'hypothèse d'un drone dont seul le feu stroboscopique anti-collision était visible, avec un parcours et un comportement tout à fait compatibles avec les performances de ce type d'appareil.
Nous remercions vivement Antoine pour son analyse vidéo et Cyril pour ses conseils éclairés sur les drones.
29/06/2015 - Argelès-sur-Mer : ballet de 2 lumières : hypothèse
Les avions radio-commandés peuvent faire du sur-place avec l'hélice avant
29/06/2015 - 23h15 - Argelès-sur-Mer : ballet de 2 lumières non identifiées (suite) :
On ne va pas se faire que des amis avec l'hypothèse drone ou aéromodélisme, surtout en nocturnes et dehors ! Pourtant rien n'écarte totalement cette possibilité. Les ballets aériens près de St Cyprien et Argelès ne sont pas si rares :
19, 21 et 23 mai 2011, drôle d'OVNI aux Capellans, Saint-Cyprien et Argelès
19, 21 et 23 mai 2011 : Capellans, probable modèle radio-commandé
10/11/2010 : Etrange ballet aérien lumineux à Saint-Cyprien
On ne peut rien affirmer mais l'indice d'étrangeté de cette observation est léger.
En complément de :
29/06/2015 - 23h15 - Argelès-sur-Mer : ballet de 2 lumières non identifiées
Vol en patrouille de drone et d'avions pilotés, ça existe !
© Dassault Aviation - K. Tokunaga - drone + avions d'affaires et de combat
Le 20 mars 2014, Dassault Aviation a organisé un vol en patrouille du nEUROn avec un Rafale et un Falcon 7X. C’est la première fois au monde qu’un drone de combat effectue un vol en formation avec d’autres appareils, en l’occurrence un avion d’affaires et un avion de combat. L’ensemble de l’opération a duré 1 h 50 mn et a emmené la patrouille au-dessus de la Méditerranée sur plusieurs centaines de kilomètres suite...
Pierre nous signale cet article chez Dassault-Aviation en nous faisant remarquer que l'objet volant non identifié noir observé à Calais le 17 octobre 2014 - suivi de près par un avion de tourisme - n'est peut-être pas un cas si rare, même si pour Dassault il s'agissait d'une première mondiale début 2014. On se souvient que les deux aéronefs venaient de la centrale nucléaire de Gravelines et que le témoin avait dans un premier temps supposé qu'il s'agissait d'un drone militaire en patrouille avec un petit avion piloté. Une hypothèse qui paraissait improbable...
Toujours pas de nouvelles de ces OVNIS qui survolent les centrales nucléaires
En l'absence de photos ou vidéos publiques de ces "drones" dont les caractéritiques s'éloignent des modèles d'aéromodélisme, on s'autorise à les qualifier d'objets volants non identifiés. Récemment, samedi 3 janvier 2015, deux aéronefs non identifiés ont survolé le périmètre de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine dans l'Aube. Depuis le mois d'octobre 2014, pas moins de 18 sites nucléaires ont été survolés par des ovnis sans que l'on puisse déterminer leur origine.
On devrait peut-être enseigner le Ball-Trap au personnel de ces sites sensibles :o)
Cette nuit, des bruits inhabituels dans le ciel des Pyrénées-Orientales
Hier soir mardi 2 décembre 2014 entre 22h30 et minuit, on entendait le ciel gronder jusqu'à Perpignan. Plusieurs personnes nous ont signalé "des bruits d'avions assez perturbants" et une boule rouge.
JeanLou d'Opoul :
"Bonjour, je suis sûr d'avoir vu un ovni ce soir ! J'ai entendu des bruits d'avions inhabituels et en regardant par la fenêtre j'ai vu une boule rouge qui ressemblait à une météorite partir très vite en ligne droite vers le haut ! Avez-vous des informations ? Merci d'avance."
Gy :
"Bonsoir, vous avez des infos sur les bruits d'avions en cette nuit du Mardi 2 Décembre (environ 23h30) où les nuages sont bas et occupent tout le ciel."
A l'origine de ces vrombissements, des exercices militaires planifiés impliquant des avions de chasse et des drones. Le bulletin d'information des pilotes (NOTAM) signale des zones réservées dans notre région du 24 novembre au 12 décembre 2014 près du puig Carlit, Collioure, Le-Perthus jusqu'à Sainte-Léocadie avec une forte activité d'hélicoptères près de la frontière espagnole et andorrane.
24/11/2014 - Drones et installations nucléaires : ces objets dont tout le monde parle mais que personne ne veut montrer
OPECST : Drones et sécurité des installations nucléaires
Le 24 novembre 2014, l'OPECST* invitait différents intervenants en commission pour discuter des drones et de la sécurité des installations nucléaires. On y apprend entre autre qu'un drone aurait été suivi par des gendarmes en hélicoptère - sans qu'ils n'aient pu l'atteindre - et qu'à Golfech, un "drone" survolant la centrale a été poursuivi par des gendarmes au sol, en vain.
Y. Rousselet : "ces objets dont tout le monde parle mais que personne ne veut montrer"
[1:55:00] Yannick Rousselet (Greenpeace) :
"(...) J'entends parler par-ci par-là de petits drones, de drones légers, que le risque est faible (...). Le fait qu'il y ait de nombreuses intrusions concertées nous met dans l'inquiétude. Je rappelle tout de même que le 31 octobre au soir on entend parler de 6 sites survolés en même temps, on a quand même des témoignages de gendarmes sur le site de nucléaire de Creys-Malville qui parlent de survols dans des conditions météo de vents de 70 km/h et avec de la pluie, on a des hélicoptères à Golfech qui suivent pendant 9 km ces drones, il y a au moins un drone qui circule entre Flamanville et l'établissement AREVA de la Hague sur 18 km, ce qui veut dire que là, la thèse de petits drones, petits jouets ne tient pas. (...). "
[1:57:35] Le Président de la Commission :
"On nous a dit l'inverse tout à l'heure, qu'il n'y a pas eu d'hélicoptères qui aient suivi des drones, on a posé la question, donc d'où tenez-vous vos sources ?"
[1:57:52] Yannick Rousselet (Greenpeace) :
"Écoutez, dans tout gendarme il y a un citoyen qui sommeille et il peut supposer que la centrale nucléaire située près de chez lui n'est pas au top de la sécurité et il peut régulièrement nous appeler ainsi que des agents EDF ; nous avons donc des témoignages, ils ont sûrement moins de valeur que ceux des services de l'état. Les services de l'Etat pourraient vous montrer à vous parlementaires les photos et vidéos dont ils disposent, vous auriez un peu plus d'informations et plus de transparence. Nous savons qu'elles existent et il aurait été souhaitable que ces photos et vidéo soient aujourd'hui produites puisque nous avons des professionnels de drones, ils auraient peut-être pu vous aider sur la capacité de ces objets dont tout le monde parle mais que personne ne veut montrer. Nous savons que ces images existent puisqu'à Flamanville ces objets ont été filmés et photographiés. Il suffirait de montrer les choses pour avoir un peu plus de transparence."
"Je maintiens qu'aucun hélicoptère n'a été en concomitance avec un drone au-dessus d'une centrale."
[2:02:00] Général de Brigade (Gendarmerie Nationale) :
"Je maintiens qu'aucun hélicoptère n'a été en concomitance avec un drone au-dessus d'une centrale (...) en revanche, M. Rousselet a raison lorsqu'il évoque l'épisode de Golfech où effectivement la gendarmerie a pu suivre un drone, c'était à partir du sol, non pas à partir des airs, en effet pendant plusieurs kilomètres, le PSPG a pu suivre par voiture ce drone avant qu'il ne disparaisse."
[2:07:57] Denis Beaupin (député) :
"Qui est derrière cette opération de survols ? (...) Aujourd'hui, nous ne savons toujours pas comment des gens peuvent organiser le survol d'installations nucléaires pendant des semaines et des semaines en échappant à l'ensemble des services de surveillance du pays. (...) La préoccupation est sérieuse. (...) Le fait qu'on ne sache pas qui est derrière cette opération, après tant de temps, après tant de services mobilisés, de mon point de vue, c'est particulièrement préoccupant. "
Qui peut se permettre des intrusions concertées dans notre espace aérien ?
L'hypothèse "espionnage par une puissance étrangère" semble la meilleure. Elle justifierait que les autorités ne publient pas les photos et vidéos de ces objets volants non identifiés - qualifiés de drones - dont l'autonomie et la capacité de déplacements dépassent celle de jouets et modèles radiocommandés classiques. Il semble que la piste s'oriente maintenant vers quelque chose de bien plus sérieux que l'hypothèse "militants écologistes" ou "passionnés d'aéromodélisme".
Lien vers la vidéo intégrale de l'Assemblée Nationale (2h44 ) :
http://videos.assemblee-nationale.fr/video.6118
*OPECST : l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) est né en 1983 du constat, par l’Assemblée nationale et le Sénat, qu’ils n’avaient pas toujours les moyens d’apprécier la portée de la politique et des projets gouvernementaux dans des domaines très techniques. Les deux assemblées ont donc décidé de se doter d’une délégation interparlementaire, l’OPECST, chargée d’éclairer l’action du Parlement en matière scientifique et technologique. À cette fin, l’Office recueille des informations, met en œuvre des programmes d’études et procède à des évaluations. Il peut être saisi par le Bureau de l’une des deux assemblées, par un président de groupe, par soixante députés ou quarante sénateurs ou par une commission. Composé de dix-huit sénateurs et dix-huit députés, l’OPECST est présidé alternativement par un sénateur et par un député. Il est assisté par un conseil scientifique formé de personnalités choisies en raison de leurs compétences.
16/11/2014 - Perpignan : salon du modélisme et de la maquette
Coup d'oeil rapide sur l'ambiance : R2D2, voltige, ballet aérien...
Il y avait un monde fou ! On en a pris plein les yeux... et les oreilles ! Des passionnés qui avaient vraiment envie de nous faire passer un bon moment à travers des expositions, courses terrestres, animations, ballets aériens et maritimes. Le stand des drones a littéralement été pris d'assaut par les visiteurs. Il y avait tant de belles choses à voir ! Vous auriez dû venir ! a+
30/10/2014 - le témoin de Calais (avion + drone ou RC) revient sur son témoignage
© www.aviation-design.fr - Rafale 1/5 - 3,20 m de longueur - 2 x 18 kg ou 1 x 33 kg de poussée
On se souvient d'Hervé, témoin d'une observation insolite à Calais le 17 octobre 2014. Suite à l'information nationale concernant le survol de centrales nucléaires par des drones non identifiés, il est maintenant persuadé que ce qu'il a observé correspond tout à fait aux descriptions données par les médias. Il ajoute que "l'avion de chasse modèle réduit" provenait certainement de la centrale nucléaire de Gravelines. L'avion de tourisme et le "petit rafale" suivaient l'axe Gravelines vers l'aérodrome de Marck.
Perpignan, le même jour, axe de l'avion non identifé près du centre pénitentiaire
Le même jour deux heures plus tôt à Perpignan, Jérome signalait le passage d'un aéronef noir de petite taille près du centre pénitentiaire, sans que l'on puisse identifier son origine. Selon ce témoin l'avion s'est illuminé en jaune deux fois avant de disparaître de sa vue à cause du mur d'enceinte de la prison.
Capture d'écran d'une vidéo de démonstration d'un Rafale radio-commandé
Les articles concernant cette affaire :
- 17/10/2014 - Perpignan : un témoin observe un ovni près du centre pénitentiaire
- L'hypothèse "aéromodélisme" pour l'ovni du 17/10/2014 jugée peu crédible
- Existe-t-il un modèle réduit de Rafale ? Second témoin le 17 octobre.
- Le Rafale non identifié du 17 octobre, de Perpignan à Calais
- Vidéo d'un Rafale radio-commandé
La description et le profil des aéronefs décrits par les deux témoins du même jour semblent de facture humaine (drone, aéromodélime, prototypes RC) qui reste, pour le moment, d'origine non identifiée.