01 septembre 2019

19/09/1981 - Bourg-Madame : OVNI rouge

1981-Bourg-Madame

Les 19 septembre, 3 et 27 octobre 1981 des témoins aperçoivent dans la même zone frontalière franco-espagnole, un objet lumineux qui se déplace dans le ciel entre 23h et 3 h du matin. La direction de cet objet pour les trois observations est Nord-Sud et la couleur rouge est indiquée par les trois témoins.

Mise à jour en 2019

En Août 2019, le GEIPAN publie sur son site :
Ces trois observations de PAN avaient été considérées à tort, lors de la première analyse, comme relevant d’un même phénomène. La non détection de cela avait pu induire une perception de forte étrangeté (classement D initial). La nouvelle analyse met en évidence qu’il s’agit bien de 3 observations de PAN de nature différente. Le dossier BOURG-MADAME (66) 1981 est renommé en 2019 selon les 3 lieux d'observation.

Concernant SAINTE-LEOCADIE (66) 19.09.1981
Le témoignage présente plusieurs erreurs commises à la fois par le témoin et par les gendarmes ayant enquêté sur le cas, notamment au niveau du lieu d’observation et de la situation du PAN par rapport au paysage, mais ceci a pu être rectifié par la deuxième analyse. L’aspect visuel et le mouvement sont compatibles d’un hélicoptère situé au-dessus du territoire espagnol et sortant des relevés de navigation établis par l’enquête. La consistance du cas est limitée (notamment sur la taille angulaire du PAN) mais permet néanmoins de soutenir l’hypothèse.
Le GEIPAN classe le cas en B : observation probable d’un hélicoptère.


Concernant CORNEILLA-DE-CONFLENT (66) 27.09.1981

Il s’avère que l’observation du PAN est totalement compatible d’un phénomène situé au niveau du sol avec une vitesse de déplacement, calculée d’après les azimuts de l’axe d’observation, compatible de véhicule terrestre ou même de déplacement piéton. La recherche de l’explication dépasse donc les seules compétences du GEIPAN puisque l’observation est compatible d’un phénomène totalement situé au sol.
Le GEIPAN classe le cas en C : inexploitable car dépasse les seules compétences du GEIPAN.


Concernant VERNET-LES-BAINS (66) 03.10.1981
Le témoin a rejeté sa propre hypothèse « avions » uniquement parce qu’il évalue la distance à 300 mètres non compatible d’une telle présence. Une distance d’avion à moins de 4 km aurait dû faire partie des relevés de navigation établis lors de l’enquête. Néanmoins, en absence de relevés d’information de taille angulaire, la fiabilité de la perception de distance par le témoin ne peut être appréciée. Les 2 PAN peuvent être bien plus loin car ils ne sont pas passés devant des reliefs qui auraient pu fixer une distance maximale. S’ils sont à plus de 4 km, compte tenu de la hauteur angulaire correctement relevée, ces PAN sont alors à une altitude qui sort de la zone de relevés de navigation aérienne dont on peut disposer. Inversement, s’ils sont à une distance moindre ils auraient dû figurer dans ces relevés. Les détails décrits à l’intérieur des PAN sont détectables à l’œil nul même si on doit faire l’hypothèse d’une distance supérieure à 4 km. Ces éléments sont compatibles d’avions. On pourrait s’étonner que le témoin n’ait pas perçu à ce niveau de détail les lumières de navigation et en particulier les clignotements anticollisions, mais le témoin n’a fait l’objet d’aucune question ou demande de précision de la part des enquêteurs de l’époque. La perception de sifflement est compatible d’un avion compte tenu du grand nombre de facteurs intervenant dans cette perception, y compris si l’avion doit être considéré à plus de 4 km de distance.

Le témoignage et les éléments disponibles sont compatibles de l’observation d’avions dont la présence à plus de 4 km n’aurait rien d’anormal et reste non infirmable ou non confirmable faute de relevé de navigation disponible au-delà de cette distance. Cette compatibilité nécessite le rajout d’hypothèses certes plausibles mais qui réduisent la probabilité de l’explication sans pour autant l’invalider. L’hypothèse d’erreur de perception de proximité par le témoin est autorisée par l’absence de relevé de taille angulaire tandis que l’hypothèse d’une réelle perception de feux de navigation est autorisée par l’absence d’un protocole d’enquête qui aurait permis de faire préciser par le témoin un peu plus ce qu’il a perçu et non perçu.
Sur le plan de la consistance on note en particulier l’absence de relevé de taille angulaire perçue et l’absence de tout protocole de déposition permettant d’assurer de la précision dans ce qui est perçu et ce qui ne l’est pas. Nous disposons d’une hypothèse (avions) qui peut expliquer l’observation, mais le niveau d’incertitude résultant est trop fort eu égard au degré limité de consistance des éléments disponibles.
Le GEIPAN classe le cas en C : inexploitable par manque d’informations fiables.

Source GEIPAN Août 2019 :
http://www.cnes-geipan.fr/index.php?id=202&cas=1981-09-50782

Lien vers le PV de Gendarmerie

Compte-rendu d'enquête


07 janvier 2019

25/10/2018 - Un OVNI blanc observé et photographié intrigue un témoin

Fin décembre 2018, un témoin renseigne le formulaire en ligne pour nous signaler une observation insolite :

DATE : 25/10/2018

HEURE : 11:00
LIEU : Route de Prades, sortie de Perpignan D 916 vers Loc + Parc Ducup

DIRECTION : De l'est vers l'ouest, axe horizontal

ANGLE : 30

DESCRIPTION : Objet lumineux se déplaçant très lentement (environ 5 cm visuels en 5 minutes d'observation) et semble-t-il a assez haute altitude, pas de trace dans le ciel

TAILLE APPARENTE : 3 mm en fait minuscule, un grain peu visible assez brillant comme une carlingue d'avion

DUREE : 5 minutes

DEROULEMENT : J'ai arrêté ma voiture pour observer en me disant que c'était un Béluga à haute altitude (vu la forme semblant bombée) au dessus de l'aéroport de Perpignan mais l'objet ne bougeait pratiquement pas, j'ai pris cette photo pour y voir mieux plus tard mais avec un smartphone, je n'arrive à distinguer que deux corps. L'objet à disparu d'un seul coup ou il a tourné de telle sorte qu'il m'a semblé disparaitre
.
METEO : très clair, Je ne me rappelle pas s'il y avait du vent ce jour là ...


IMG_2866Le point blanc entre deux fils électriques vu à l'oeil nu et photographié par Eric avec un Iphone 5s

Enquête en pantoufles :

Quand nous avons reçu le formulaire, on a tout d'abord pensé à une erreur de date. Nous étions fin décembre, le témoin indique 25/10/2018, il fallait vérifier le jour et l'heure à la minute près. Après quelques échanges, Éric nous a fait parvenir 3 photos originales dont l'horodateur indique bien jeudi 25 octobre 2018 à 11:04:49. C'est le 28 octobre, 3 jours plus tard, que l'heure d'hiver entrait en vigueur, il était donc 9:04 GMT ou UTC. Ce point est important pour déterminer l'heure UTC demandée par la plupart des outils de vérification du trafic aérien ou astronomiques.

Vérifier la direction de l'observation

Le témoin indique que l'OVNI se déplaçait d'Est en Ouest vu depuis le Parc Ducup sur la route D916, route de Prades en sortie de Perpignan. Au cours d'une reconstitution de terrain, on aurait eu l'occasion de vérifier ce type de détail pour éviter toute erreur. Dans ce cas de figure, avec une photo qui montre une partie du paysage, il a été facile de retrouver les lieux avec Google Earth en position piéton.

2018-10-25-direction

On retrouve le magasin, les panneaux, les fenêtres, les fils électriques. En comparant avec la photo de l'ovni, on peut confirmer la position du témoin face au Nord. On a donc la localisation exacte du témoin, la direction de l'observation (face au Nord) avec le parcours d'Est en Ouest d'un objet non identifié.

Qu'y avait-il dans le ciel à ce moment là ? Vérifier le trafic aérien :

Flightradar24 et Planefinder sont deux outils très utiles, faciles et gratuits. Ils ont tous deux une fonction "playback" qui permet de visualiser le trafic aérien dans un passé récent. Flightradar24 n'a pas permis de retrouver trace d'un avion commercial traversant le ciel d'Est en Ouest au nord du témoin. Cela ne veut pas dire qu'il n'y avait pas d'avion mais que celui-ci n'est pas répertorié sur Flightradar24.

Sur Planefinder, surprise ! Un appareil apparaît entre 9h00 et 9h05 (UTC) dans le champ de vision du témoin, volant d'Est en Ouest sur un trajet rectiligne. Il s'agit d'un Airbus A350 qui évoluait à 20 km de distance de l'observateur.

2018-10-25-direction1

AIB05NL-parcours

Le parcours de l'avion laisse penser qu'il s'agissait d'un vol de maintenance sans destination, depuis Toulouse. Ceci explique peut-être la raison pour laquelle il n'est pas répertorié sur Flightradar24. Il y a très peu de renseignements : il volait à une altitude de 7500 m, cap 262° identifié AIB05NL.

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En cherchant un peu, on retrouve la photo de l'avion prise à l'aéroport de Toulouse ce jour-là.

Crédit photo : https://flic.kr/p/29D1few

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01 juillet 2017

16/02/1978 - Mont-Louis : boule brillante orangée

1978-02-16-mont-louis
(illustration)

Observation de deux objets se déplaçant à très grande vitesse.

Le 16 février 1978 à 6h40 un automobiliste aperçoit durant une minute une boule brillante orange en stationnaire au-dessus de la vallée mais en-dessous des sommets des montagnes. L'objet se déplace ensuite à très grande vitesse en évitant les montagnes et sans bruit dans une direction Nord-Nord-Est.

Une trainée lumineuse est visible dans son sillage et le témoin observe alors un second objet ovoïde de couleur mat qui suit le premier objet à une trentaine de mètres. Aucun autre témoignage n'a été recueilli sur ce phénomène. Classé D par le GEIPAN jusqu'en 2017.

Mise à jour août 2017 :

"Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque en cas de type « D » et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification explicité dans une note d'enquête. Ce cas d'observation anciennement nommé MONT LOUIS (66) 1978 fait partie des cas D récemment revisités. "

L'enquête conclue à une rentrée satellitaire (Cosmos 250).

Reclassé A en juillet 2017
Lien vers le PV de Gendarmerie
GEIPAN (fiche du cas)

25 juin 2017

De l'intérêt de connaître les circonstances exactes d'une observation

Un témoin nous a contacté pour  demander conseil à propos de ce qu'il a filmé en février 2017 avec son appareil photo (Canon EOS 7D Mark II). OVNI66 n'enquête pas sur les observation effectuées hors du département des Pyrénées-Orientales mais quand le cas présente un intérêt pédagogique ou démonstratif, nous faisons quelques exceptions.

Dans un premier temps, le témoin nous a directement envoyé le lien de son film sur Youtube (qu'il a supprimé ensuite), avec d'autres liens similaires qui abondent sur internet. Après lecture du film, nous avons précisé que ce type de vidéo ne nous intéresse pas, sauf s'il est appuyé par un témoignage circonstancié avec des détails concernant la localisation, l'azimut, la hauteur, le nombre de témoins, le déroulement de l'observation, etc.

De l'intérêt de connaître les circonstances exactes

Le témoin a donc rempli le formulaire de rapport d'observation d'ovni. On découvre alors qu'à aucun moment, le témoin et sa compagne n'ont observé le phénomène à l'oeil nu, tel qu'il se présente sur la vidéo. En réalité, à l'oeil nu, cela se présentait comme point lumineux scintillant, gros comme une "pointe d'aiguille". C'est en zoomant sur le point lumineux avec son téléobjectif qu'il a pu observer à travers l'appareil ce qu'on nous présente.

En faisant quelques vérifications sur l'heure, la date et la localisation des témoins, il est clairement établi que le phénomène filmé était l'étoile Capella. Le phénomène d'irisation est dû au scintillement de l'étoile zoomée avec un problème de focalisation et les aberrations caractéristiques de ce type de prise de vue.

D'autres exemples trouvés sur internet

etoiles-zoomees

Ci-dessus un florilège d'étoiles et planètes filmées ou photographiées à la volée ou avec trépied, en grossissant au maximum des capacités de l'appareil. Quand on lit les commentaires qui accompagnent ces vidéos, le résultat est désopilant : esprits, vaisseaux extraterrestres, fantômes de défunts, esprits de mondes parallèles, démons, tout y passe ! Une véritable faune exotique qui pourrait facilement être identifiée si les témoins (qui ne voient rien d'autre qu'une étoile à l'oeil nu) se penchaient sur les données astronomiques du moment. Bien sûr, d'une étoile à l'autre et selon l'état atmosphérique, le résultat sera différent. De nombreux paramètres entrent en jeu (focale, type d'appareil, éphémérides, type d'astre, humidité, etc.). Prudence donc !

Rappel : OVNI66 n'enquête pas sur les observations effectuées hors du département des Pyrénées-Orientales sauf si le cas présente un intérêt pédagogique ou démonstratif. OVNI66 ne prête aucun intérêt aux photographies et vidéos qui ne sont pas accompagnées d'un rapport circonstancié.

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09 août 2016

Rêves et Légendes d'hier et d'aujourd'hui, la récidive d'Olivier Rimbault

OR-reves-et-legendes

Après Démons et merveilles du Canigou, Olivier Rimbault nous propose de nouvelles promenades commentées dans le monde imaginaire collectif, depuis les temps préhistoriques jusqu'à nos jours, sur une aire géographique couvrant essentiellement le Pays catalan, les Pyrénées et toute l'Occitanie.

Rêves et Légendes d'hier et d'aujourd'hui - Leçons de folklorisme, éditions Les Presses Littéraires.

En 14 leçons
(il n'a pas osé 13...), Olivier Rimbault nous fait découvrir l'essence du folklorisme. Comme à son habitude, l'information est dense, riche, précise et petit à petit, on se laisse glisser dans le voyage extraordinaire de la vie ordinaire de nos ancêtres. Le fantastique, le merveilleux côtoient la psychologie, la philologie, les textes anciens alors qu'un rappel permanent à l'esprit critique, rationnel, pragmatique, s'impose au fil de la lecture.


La quatorzième leçon : les ovnis et leurs interprétations

L'auteur revient à plusieurs reprises sur l'ufologie et les témoignages contemporains et anciens. L'hypothèse extraterrestre n'est jamais complètement rejetée mais de nombreuse démonstrations choisies peuvent nous convaincre d'une hypothèse psycho-sociale dans bien des cas.

Comme l'indique le titre de ce chapitre, l'auteur aborde le sujet épineux des ovnis et de leur interprétation. Si les contes et légendes du passé sont reconnus comme tels, quelle est la part contemporaine du folklorisme ? Où se niche-t-elle ? Pourquoi le XXe siècle ne serait-il pas contaminé par des croyances modernes comme l'ont été le moyen-âge et la Renaissance ? Quid des témoignages ovnis ? Quels liens unissent la science-fiction, le folklore, les légendes et les récits extraordinaires que l'on rencontre en ufologie ? Simples hallucinations délirantes ? Lequel nourrit l'autre ?

Et si les ovnis avaient toujours été là ?

On remarquera un hommage appuyé à Bertrand Méheust qui se défend d'être un débunker ou un réductionniste (il faut savoir que ses premiers écrits étaient publiés au même moment que ceux de Monnery qui avait commis "Et si les ovnis n'existaient pas ?"). Pour lui, le sujet ovni ne peut se réduire à une simple transposition inconsciente d'imageries issues de la science-fiction face à l'inexpliqué sinon il aurait cessé immédiatement de s'intéresser à la question. Méheust reconnaît qu'il y a un facteur incompréhensible dans les dossiers ovnis avec peut-être un fond de phénomène réel sur lequel on aurait plaqué toutes ces "représentations". Le sujet est brûlant...

En bon conteur, Olivier Rimbault nous offre ici un véritable traité de folklorisme.

Note : il convient d'avertir le lecteur que le passage de la première à la seconde leçon est aussi contrasté que le moment de l'ouverture d'un parachute comparé à celui de la chute libre qui précède mais dans le sens contraire. Avis aux amateurs.


Pascal Guillaumes

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05 juillet 2015

30/06/2015 - Les lumières dans le ciel pendant la panne d'électricité à Cholet : identifiées

croquis600
Croquis du témoin - Direction Ouest - 2 lumières, l'une plus grosse que l'autre.

Pendant la panne d'électricité à Cholet (Maine-et-Loire) dans la soirée de mardi 30 juin 2015, deux témoins ont aperçu dans le ciel deux lumières statiques pendant plusieurs minutes. Les deux lumières étaient assez proches l'une de l'autre.

Le témoignage :

Il n'y avait plus d'électricité je suis sorti de chez moi et j'observais le ciel.
Il était 23h00 plus ou moins quelques minutes, le ciel était dégagé. J'ai vu une lumière jaune. J'ai pensé à Venus mais c'était plus gros, plus lumineux, plus jaune aussi. Il y a avait une autre lumière en dessus, plus petite, à la luminosité plus comparable à une étoile classique, mais également jaune orangée. Les étoile commençait à peine à sortir, je n'avais pas de point de comparaison, la lune était lumineuse mais pas du tout dans le même secteur du ciel.
C'était trop gros, trop lumineux et trop orangé pour être une étoile.
Je me suis déplacé de deux mètres vers ma gauche pour avoir une meilleure visibilité (arbres).
Cela ne bougeait pas, ne palpitait pas, ne pulsait pas, ne clignotait pas.
Dans mon esprit les lumières étaient associées, car très proches et de même couleur. je n'ai remarqué aucun phénomène associé (bruit ou silence particulier), hormis le black-out sans lequel je n'aurais pas scruté le ciel.

J'ai appelé un ami qui habite à Andrezé à 25km à 23h06 pour connaître l'étendue de la coupure d'électricité. Il m'a confirmé qu'il n'y avait pas d'électricité non plus chez lui et m'a dit sans que je lui en parle auparavant qu'il était aussi dehors et qu'il observait un phénomène curieux dans le ciel. Il m'a décrit le même phénomène lumineux que j'observais au même moment et que j'ai décrit. Je lui ai dit que je voyais la même chose, nous avons trouvé cela étrange.

J'ai pensé à une explosion (atomique) en altitude, dans mon esprit je cherchais à relier cela à la coupure d'électricité, mais en même temps cela me paraissait loin, pas dans l'atmosphère, je pensais aussi à une phénomène astronomique, une explosion de supernovae ou quelque chose comme cela.

J'ai détourné mon attention pour appeler d'autres amis à propos de la panne de courant.
A 23h13 j'ai téléphoné à une amie et alors que je lui parlais du phénomène lumineux j'ai constaté qu'il avait disparu. Je ne l'ai pas vu "s'éteindre", ni se déplacer, ni disparaître.

Cholet, le 30/06/2015



 Les deux phénomènes lumineux identifiés

La description, la date, le contexte, l'heure et la direction correspondent parfaitement à la conjonction planétaire Jupiter Vénus qui n'ont pas manqué chaque soir de se rapprocher jusqu'au 30 juin. Depuis, elles s'éloignent l'une de l'autre et sont encore visibles ce soir. Attention, la fourchette temporelle est étroite, entre 22h30 et 23h30. Elles se couchent ensemble à l'Ouest.

Cholet-30-06-2015-2300
Le ciel tel qu'il était à l'Ouest, mardi 30 juin 2015 à Cholet vers 23h00

Cet article est un complément d'information de :
01/07/2015 : panne d'électricité générale à Cholet (Maine-et-Loire) et lumière orange dans le ciel

01 juillet 2015

01/07/2015 : panne d'électricité générale à Cholet (Maine-et-Loire) et lumière orange dans le ciel

Mardi 30 juin 2015 aux alentours de 23 heures, une panne d'électricité générale a plongé dans le noir la ville de Cholet et ses environs (Maine-et-Loire). Deux témoins ont déclaré avoir aperçu une grosse lumière orange dans le ciel à l'Ouest de Cholet (?). La panne a duré plus d'une demi-heure et n'était pas terminée au moment d'écrire ces lignes. Pas de radio, pas de 3G. La panne est signalée aussi à plus de 30 km de la ville. Pour le moment, aucune précision possible sur le phénomène lumineux ni sur les raisons de la coupure d'électricité.

Mise à jour 00h45 :
Apparemment il s'agirait d'un transformateur qui a explosé.
La panne toucherait aussi l'Ille-et-Vilaine.

Rétablissement du courant espéré pour 2 heures du matin.
Pas de nouvelles des témoins.


Cet article a reçu un complément d'observation le 5 juillet 2015 :
30/06/2015 - Les lumières dans le ciel pendant la panne d'électricité à Cholet : identifiées

28 mars 2015

Prospection sur le site d'une rencontre du 3e type à Cabestany

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"C'est alors que j'ai vu une silhouette humaine se détacher de l'immense clarté à l'intérieur."

Philippe nous avait confié son aventure extraordinaire de l'été 1976 : une rencontre du 3e type avec un objet posé au sol près des vignes de son oncle à Cabestany. En pleine nuit, alors qu'il attendait dehors son cousin qui devait venir le chercher en mobylette pour se rendre à Perpignan, son regard fut attiré par une lumière intense derrière le mas de son oncle. Connaissant très bien les lieux, il savait qu'à cet endroit rien ne pouvait expliquer cette luminosité. A l'époque, il n'y avait aucune habitation, aucune route et aucun véhicule n'aurait pu s'aventurer dans ce terrain. En se rapprochant, il aperçut 2 entités humanoïdes filiformes, l'une de très grande taille et l'autre dans les même proportions mais de petite dimension. Les silhouettes de ces deux êtres se tenaient debout devant un rectangle lumineux d'un blanc intense. Philippe ne pouvait pas distinguer le reste de l'engin posé au sol mais il savait que cette scène n'avait rien d'ordinaire. Quand son cousin l'a rejoint, celui-ci ne voulut pas rester et préférait s'éloigner le plus vite possible de cet endroit. Philippe avait insisté pour retourner voir la suite de la scène et c'est là qu'il aperçut dans le ciel l'engin s'éloignant à très basse altitude à une vitesse très lente, "trop lente pour une masse aussi importante". Il l'observa jusqu'à disparation dans la couverture nuageuse de cette nuit orageuse.

Quelques années plus tard, Philippe était retourné sur les lieux, pensant que peut-être quelques traces au sol pourraient confirmer ce qu'il avait observé en 1976. Proche de la nature, fils d'agriculteurs, Philippe avait remarqué que les plantes avaient subi une sorte de traumatisme dans leur croissance. Tiges tordues, feuilles déformées, plantes alambiquées... quelque chose de perceptible était différent à cet endroit précis.

Prospection sur le terrain, 40 ans plus tard

Le 7 mars 2015, nous avions rendez-vous à l'endroit du supposé atterrissage, à Cabestany. Guillem nous accompagnait avec du matériel de détection. Notre but : vérifier s'il restait une trace, un résidu, quelque chose de perceptible que les appareils auraient pu mesurer. Nous savions qu'après 40 ans, les chances étaient minces, surtout après une bonne centaine de labourages et des années de pluies, de sécheresse, de vents et d'érosion... Il fallait pourtant tenter le coup, histoire d'en avoir le coeur net.

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Deux détecteurs Geiger Müller et un contrôleur de champ magnétique

Pendant plus de deux heures, nous avons marché près de Guillem armé de ses trois instruments de mesure sur le terrain dans lequel Philippe avait observé l'engin posé au sol et les deux êtres humanoïdes. Nous avons comparé les valeurs hors du site, près du site et à l'intérieur du périmètre indiqué par le témoin. Nous avons élargi le champ de recherche jusque dans les terrains voisins.

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A l'endroit où Philippe avait remarqué une transformation dans la croissance des plantes, les valeurs étaient sensiblement les mêmes qu'ailleurs. Pendant ces trois heures de prospection, j'en ai profité pour discuter avec le témoin principal. Il m'a raconté à nouveau son observation dans les moindres détails. Nous avons repris quelques mesures, je lui ai posé des questions précises. J'avais en tête son premier récit qui datait de 2010 : la chronologie exacte des évènements, le déroulement de l'action, chaque geste effectué, chaque sensation ressentie, les interactions avec son cousin, les angles, les distances, les directions... Rien n'avait changé. Mots pour mots, gestes pour gestes, il n'a pas modifié son récit d'un iota. Il faut se rendre à l'évidence, Philippe a bien vécu une expérience extraordinaire et même si notre prospection sur le terrain n'a pas donné de résultat mesurable, j'ai toute confiance en la sincérité du témoin.

Cet article est un complément d'enquête. Les détails de cette RR3 sont ici :
xx/08/1976 - Cabestany : objet posé au sol + 2 humanoïdes

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15 février 2015

Droit de réponse de l'auteur du livre "Démons et merveilles du Canigou"

Demons_et_Merveilles_du_Canigou

Je suis l’auteur de ce livre et je viens de découvrir le compte-rendu de Pascal Guillaumes. Je conclus à sa lecture que je dois des excuses et quelques explications supplémentaires puisque Pascal Guillaumes met en lumière les ombres de la position que je tiens dans le livre par souci de rester « scientifique » sur le sujet de son excellent blog (ce sujet, on l’a compris, n’occupe qu’un chapitre de Démons et merveilles du Canigou). Que veuillent donc bien m’excuser ceux que mes observations sur la littérature ufologique pourraient blesser. Je vais essayer de clarifier mon « blougi boulga », pour reprendre l’expression de Richard :

1) La connaissance rationnelle (la science est par définition une connaissance rationnelle) est un mode de connaissance parmi d’autres. Il a ses avantages comme le savent tous ceux qui ne prennent pas une corde le soir pour un serpent, ou ceux qui utilisent les outils et les machines à notre disposition au quotidien, depuis la cuillère en bois jusqu’à l’avion, en passant par la canne à pêche et le réfrigérateur ; je parle autrement dit de tous les humains.

2) La raison est ce qui, dans l’intelligence humaine (ou éventuellement extraterrestre), lui permet de distinguer (temporairement) entre l’impossible, le plausible et le certain. On peut ne pas être préoccupé par ce genre de question. Par exemple dans ce livre, je ne fais pas œuvre de romancier (ce que j’aime faire aussi), j’essaie seulement d’avoir une démarche scientifique sans affirmer que c’est le seul point de vue possible sur la vie. L’amour est-il pour la plupart d’entre nous une démarche scientifique ? Non, et pour beaucoup d’entre nous heureusement ! De plus, j’approfondis cette démarche dans une direction bien précise, qui est celle du folklorisme étudié dans une perspective historique (l’histoire des croyances si l’on veut). Je ne fais donc pas un travail d’ufologue au sens où certains lecteurs l’entendent peut-être. L’ufologue stricto sensu est libre de trouver utile ou non mon travail pour le sien.

3) D’ailleurs, je vais être plus clair encore sur ce point. Je n’ai pas écrit dans le livre que l’hypothèse de visiteurs extraterrestres sur notre planète pour expliquer de nombreux témoignages étonnants relevait de l’impossible (et l’on peut me reprocher ce flou). Pour moi, d’un point de vue qui se veut scientifique c’est-à-dire, il faut le reconnaître, pour l’ensemble de l’humanité à ce jour, cette idée relève du plausible. Cela ne remet pas en question l’expérience de ceux qui ont très sincèrement vécu une expérience de rencontre du 3ème type. Je comprends leur sentiment de solitude. Ceux qui ont dit les premiers que la terre tournait autour du soleil ont eu le même sentiment.

4) Comme vous l’écrivez vous-même sur ce blog avec beaucoup d’honnêteté, 99% (je vous fais confiance pour le chiffre que l’on ne va pas discuter au dixième près) des vidéos d’ovnis trouvées sur internet sont des trucages ou des méprises. Or le folkloriste fait des rapprochements qui permettent d’expliquer le succès populaire et certains détails de ces récits : par leurs caractéristiques (en tant que récits et rien de plus, car ce ne sont pas tous des rapports de gendarmerie ou des comptes-rendus scientifiques), un grand nombre de ces témoignages ressemblent fortement aux histoires mythiques ou légendaires traditionnelles (mots dont j’explique le sens dans l’introduction du livre et auxquels je ne rattache aucun « mépris rationaliste », comme je l’explique aussi tout au long de l’ouvrage). Pour le dire autrement, le folkloriste, quand il s’associe à l’historien des croyances (c’est plus facile avec le même cerveau, et le mien ne cherche vraiment pas à « en mettre plein la vue »), explique pourquoi, si l’on a vu des E.T. il y a 500 ans ou plus (ce qui est pour moi plausible), on ne pouvait pas les appeler extraterrestres, parce que ce mot et toutes ses références culturelles et techniques (la littérature de SF, la navigation spatiale, etc.) n’existaient pas à l’époque : on les appelait donc forcément dieux ou démons ou peut-être même fées, dracs, simiots, fantômes, etc. D’ailleurs, en matière de « démons », je suis un homme qui a « directement vu la belette » pour reprendre votre expression, comme je le raconte aux pages 260-261 du livre, ce qui ne m’empêche pas de réfléchir rationnellement à ce qu’il pourrait y avoir vraiment derrière ce mot et mes propres expériences. Même si je rencontrais un extraterrestre, lui et moi n’aurons pas la réponse à toutes les questions que se pose la science dans différents domaines. Par exemple, qu’est-ce que la conscience ? Quel sens a cette rencontre pour moi (et pour lui) dans cette brève existence qui est la nôtre en tant qu’êtres singuliers dans ce cosmos ? Etc.

5) J’espère que toutes ces clarifications montrent à quel point que je ne suis nullement un « zététiste » (au sens que je donne à ce mot, le même, visiblement, que pour Pascal Guillaumes). Je crois que la science doit être très humble et aussi complexe que possible (complexe dans le sens contraire à simplificatrice), c’est-à-dire que la pensée scientifique ne doit pas être une pensée purement binaire. Il n’y a pas le vrai et le faux d’après ce que moi je crois avoir compris de ce qui est impossible ou certain. Je crois même avoir expliqué clairement dans Démons et merveilles du Canigou que tout point de vue scientifique a ses limites, à cause de l’époque où il s’inscrit bien sûr, mais surtout à cause de la part de subjectivité qui entre forcément selon moi dans toute quête de la vérité objective sur bien des sujets. Mon livre n’échappe donc pas à la règle. C’est bien pour cela que je préfère parler d’hypothèse plausible plutôt que de réalité possible (terme neutre, et qu’on peut percevoir légitimement comme condescendant). La science trie ses hypothèses de recherche en fonction de motivations qui ne sont sans doute jamais aussi neutres que le croient le chercheur et sa communauté. L’attitude prudente que je défends et que j’ai peut-être mal expliquée dans le livre est pour moi celle qui fait le mieux avancer la science (et surtout l’espèce humaine grâce à elle !). J’apprécie justement le blog OVNI66 parce que c’est l’attitude qui guide avec évidence son éditeur et rédacteur en chef.

Merci beaucoup pour cet échange ! Avec ma sincère amitié,
Olivier Rimbault (Perpignan, le 15 février 2015)

Ce droit de réponse est un complément de l'article :
Démons et Merveilles du Canigou, un ouvrage "conte instable" d'Olivier Rimbault

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31 janvier 2015

2015 - "ROUSSILLON INSOLITE II" est sorti : un bien bel ouvrage

Roussillon_Insolite_II
une couverture qui réserve des surprises quand on la regarde dans le noir

Il y a 3 mois, "Alliances Éditions" nous avaient contacté pour savoir s'ils pouvaient extraire quelques cas du blog ovni66 pour la prochaine parution de leur ouvrage "Roussillon Insolite II et autres histoires". On m'avait offert le Tome 1 en 2011 et j'avais bien aimé le concept (sobre, belles illustrations). J'ai donc accepté sans condition. C'est en mains propres que Didier Baratciart me l'a remis cette semaine et le résultat est pas mal du tout.

Au sommaire de ce tome 2 vous trouverez :

Lusignan en Catalogne - Les secrets de la fée Mélusine
La mort d’un roi de France en Roussillon - Le destin tragique d’une armée en déroute
La mesure du méridien de Paris (1791-1799) - Deux étonnantes bornes existent encore
De Mont-Louis à Olette - Le stratégique chemin des Canons
Vestiges millénaires - Le pays des pierres gravées
Bandits de grand chemin - Quand les Trabucayres terrorisaient le Vallespir
Espionnage et torture à la fin du XVIIe siècle - Les malheurs de Joan Colomer
L’incroyable bassin de Trouillas - Les folies du Mas Deu
Petites histoires insolites de nos villages
La dernière demeure d’une lignée Vidal - Les tombeaux de la Sibylle
Comment est-elle arrivée sur le pic ? - L’aventure de la croix du Canigou
Témoins d’une époque oubliée - Les anciens hôtels majestueux
Clovis Dardentor et la chasse au trésor - Le mystérieux roman de Jules Verne
Le gouffre diabolique - La malédiction de Font Estramar
La destruction de Valmanya en 1944 - La tragédie du village martyr
Vestiges disparus : le vélodrome de Perpignan
Un défi unique au monde - Le Lydia, le seul bateau qui ait bien “pris la terre”
Explosion à l’usine à gaz de Perpignan - Peur sur la ville
OVNIS dans les Pyrénées-Orientales - Les visiteurs silencieux

PERSONNAGES INSOLITES
Thérèse Figueur, la “Sans-gêne“ (1774-1861) - La dragonne de la bataille du Boulou
Louis Boutan (1859-1934) - L’inventeur du premier flash photographique sous-marin
Son Altesse Boris Ier, roi d’Andorre - Une imposture pyrénéenne
François Cambriel (1774-1850) - Un alchimiste à la recherche de la vie éternelle
Politique, querelles, insultes, diffamation... - De drôles de curés au XIXe siècle

ET AUTRES HISTOIRES...
Conspiration à Villefranche de Conflent - La trahison d’Ines de Llar
L’aiguat de 1940 - La machine engloutie
Des hommes en péril sur une citerne à Rivesaltes
Accusée d’empoisonnement - La dernière femme guillotinée à Thuir
L’explosion de la dynamiterie de Paulilles - Le salaire de la peur

Source : Alliance-editions.com