La perception d'un objet volant selon US AIR FORCE (1)
Comme la perception d’un objet volant passe d’abord par la vision, il est important « d’apprendre à regarder ». Cela peut faciliter l’identification et le signalement des objets volants. Les conseils qui suivent vous aideront à mieux « voir ». Ils sont extraits de la brochure 160-10-3 de l’USAF intitulée « Your Body in Flight » (Votre corps en vol).
1- Examen du ciel : éviter le balayage
On pense souvent que l’œil « photographie » tout ce qui se trouve dans son champ de vision. C’est faux. Prenez un mot dans cette phrase puis déplacez votre regard vers le suivant et encore le suivant. Vous vous rendrez compte qu’il vous suffit de déplacer votre regard d’environ cinq degrés pour ne plus être capable de lire le premier mot.
On voit mieux de jour et, pour voir, l’œil avance par à-coups successifs. Contrairement à un mouvement de balayage, ce mouvement saccadé permet de voir les détails qui nous entourent. Ce point est primordial pour les pilotes d’avions de guerre qui scrutent le ciel à la recherche d’appareils ennemis. Les expériences menées montrent que tant que l’œil se déplace, il ne voit pas les détails. Ceux-ci ne sont perçus que lorsque l’œil s’arrête et fixe sur la rétine l’image d’un objet. Lorsque vous scrutez le ciel, n’imaginez pas que vous avez couvert toute une zone parce que vous l’avez balayée du regard. Vous devez au contraire déplacer le regard par mouvements brefs et réguliers sur toute la zone à examiner.
Source GEIPAN.
(A suivre)