Prospection sur le site d'une rencontre du 3e type à Cabestany
"C'est alors que j'ai vu une silhouette humaine se détacher de l'immense clarté à l'intérieur."
Philippe nous avait confié son aventure extraordinaire de l'été 1976 : une rencontre du 3e type avec un objet posé au sol près des vignes de son oncle à Cabestany. En pleine nuit, alors qu'il attendait dehors son cousin qui devait venir le chercher en mobylette pour se rendre à Perpignan, son regard fut attiré par une lumière intense derrière le mas de son oncle. Connaissant très bien les lieux, il savait qu'à cet endroit rien ne pouvait expliquer cette luminosité. A l'époque, il n'y avait aucune habitation, aucune route et aucun véhicule n'aurait pu s'aventurer dans ce terrain. En se rapprochant, il aperçut 2 entités humanoïdes filiformes, l'une de très grande taille et l'autre dans les même proportions mais de petite dimension. Les silhouettes de ces deux êtres se tenaient debout devant un rectangle lumineux d'un blanc intense. Philippe ne pouvait pas distinguer le reste de l'engin posé au sol mais il savait que cette scène n'avait rien d'ordinaire. Quand son cousin l'a rejoint, celui-ci ne voulut pas rester et préférait s'éloigner le plus vite possible de cet endroit. Philippe avait insisté pour retourner voir la suite de la scène et c'est là qu'il aperçut dans le ciel l'engin s'éloignant à très basse altitude à une vitesse très lente, "trop lente pour une masse aussi importante". Il l'observa jusqu'à disparation dans la couverture nuageuse de cette nuit orageuse.
Quelques années plus tard, Philippe était retourné sur les lieux, pensant que peut-être quelques traces au sol pourraient confirmer ce qu'il avait observé en 1976. Proche de la nature, fils d'agriculteurs, Philippe avait remarqué que les plantes avaient subi une sorte de traumatisme dans leur croissance. Tiges tordues, feuilles déformées, plantes alambiquées... quelque chose de perceptible était différent à cet endroit précis.
Prospection sur le terrain, 40 ans plus tard
Le 7 mars 2015, nous avions rendez-vous à l'endroit du supposé atterrissage, à Cabestany. Guillem nous accompagnait avec du matériel de détection. Notre but : vérifier s'il restait une trace, un résidu, quelque chose de perceptible que les appareils auraient pu mesurer. Nous savions qu'après 40 ans, les chances étaient minces, surtout après une bonne centaine de labourages et des années de pluies, de sécheresse, de vents et d'érosion... Il fallait pourtant tenter le coup, histoire d'en avoir le coeur net.
Deux détecteurs Geiger Müller et un contrôleur de champ magnétique
Pendant plus de deux heures, nous avons marché près de Guillem armé de ses trois instruments de mesure sur le terrain dans lequel Philippe avait observé l'engin posé au sol et les deux êtres humanoïdes. Nous avons comparé les valeurs hors du site, près du site et à l'intérieur du périmètre indiqué par le témoin. Nous avons élargi le champ de recherche jusque dans les terrains voisins.
A l'endroit où Philippe avait remarqué une transformation dans la croissance des plantes, les valeurs étaient sensiblement les mêmes qu'ailleurs. Pendant ces trois heures de prospection, j'en ai profité pour discuter avec le témoin principal. Il m'a raconté à nouveau son observation dans les moindres détails. Nous avons repris quelques mesures, je lui ai posé des questions précises. J'avais en tête son premier récit qui datait de 2010 : la chronologie exacte des évènements, le déroulement de l'action, chaque geste effectué, chaque sensation ressentie, les interactions avec son cousin, les angles, les distances, les directions... Rien n'avait changé. Mots pour mots, gestes pour gestes, il n'a pas modifié son récit d'un iota. Il faut se rendre à l'évidence, Philippe a bien vécu une expérience extraordinaire et même si notre prospection sur le terrain n'a pas donné de résultat mesurable, j'ai toute confiance en la sincérité du témoin.
Cet article est un complément d'enquête. Les détails de cette RR3 sont ici :
xx/08/1976 - Cabestany : objet posé au sol + 2 humanoïdes