La vague OVNIS de 1954
L'année 1954 fut extrêmement riche en observations d'OVNIs, atterrissages et phénomènes étranges. En septembre, octobre et novembre 1954, la France semblait "envahie" par des engins inconnus et les témoignages n'ont cessé d'affluer presque quotidiennement pendant ces 3 mois mémorables !
La célèbre "VAGUE" de 1954 restera la plus forte jamais enregistrée. Pourtant, à cette époque, seul 1% des foyers était équipé d'un poste de télévision, le téléphone (rare) ne pouvait s'utiliser que par opératrice interposée et les informations ne circulaient qu'avec des délais de plusieurs jours, voire semaines. Les paysans situés dans les villages reculés étaient souvent bien isolés du monde et seule la radio transmettait en direct les informations minimum nécessaires.
On imagine le résultat si ce scénario se répétait à notre époque, avec le concours des téléphones portables, de la télévision et de l'Internet ! L'information en continue et la transmission aux proches seraient si faciles et rapides qu'il serait quasiment impossible de manquer le passage d'un de ces objets. Difficile de rester dans l'ignorance ou l'indifférence du phénomène et de nombreux citoyens seraient à coup sûr tellement choqués par ces multiples apparitions dans tout le territoire national, que la tache serait bien ardue pour les autorités devant la multitude d'appels qui ne manqueraient pas de saturer les bureaux des Gendarmeries.
S'il devait se produire une vague, telle que celle de l'automne 1954, les esprits seraient marqués à jamais par cet événement car le flux continu d'informations sur le sujet serait si bien retransmis par les citoyens eux-mêmes (grâce aux nouvelles technologies) qu'une cellule de crise serait très certainement organisée au sein même du gouvernement.
Et pourtant que reste-t-il de ces 3 mois de folie nationale de nos jours ? Quelques livres, quelques parutions mais aucune conclusion ou bilan officiel qui donneraient une explication satisfaisante à cette étrange vague. Dans les archives municipales ou départementales on peut encore consulter les journaux de l'époque et s'ébahir devant l'avalanche quotidienne de rapports extraordinaires.