Un objet posé près d'une vigne à Cabestany
C'était fin août 1976, autour de minuit, le temps était très orageux. Je sortais d'un petit Mas habité par mon oncle. Ce mas, à l'époque était assez isolé et situé en campagne, au bord d'une route secondaire et entouré de vignes. En sortant du mas j'ai eu la sensation d'une présence, j'ai alors tourné la tête du coté où se trouve un chemin de terre débouchant sur des vignes en contre-bas. J'ai alors aperçu une énorme lumière mais qui ne se reflétait pas vers l'extérieur, une lumière intensément blanche mais confinée dans son habitacle, elle ne rayonnait pas, je suis formel. Comme je connaissais très bien le secteur, je savais pertinemment que rien ne pouvait se trouver à cet endroit sans que je le sache. J'ai donc pris l'initiative d'aller voir de plus près. Je me suis engagé sur le chemin de terre à pied en longeant le mur du mas sur une cinquantaine de mètres et j'ai observé. J'étais abasourdi par ce que je voyais. En contre-bas de la vigne un objet qui me paraissait de forme rectangulaire, les angles droits se découpaient bien dans l'obscurité, cet objet concentrait une lumière intense qui emplissait entièrement l'objet.
J'étais à l'arrêt à l'angle du mur qui donne à l'arrière du mas. Connaissant les lieux et la hauteur approximative du mas ainsi que la hauteur approximative du dénivelé de la vigne par rapport à la route, j'en ai déduit qu'il devait mesurer une quinzaine de mètres en longueur et 7 à 8 mètres de hauteur. C'est alors que j'ai vu une silhouette humaine se détacher de l'immense clarté à l'intérieur. Cette silhouette était entièrement noire, très grande et filiforme avec de longs bras très minces. Elle semblait regarder dans ma direction. Tout à coup une deuxième silhouette s'est elle aussi détachée de la lumière, elle avait les mêmes proportions mais était de taille plus petite. A mon échelle on aurait dit son enfant. Ils semblaient regarder dans ma direction, ce que je trouvais très surprenant. J'ai ensuite voulu m'approcher pour comprendre ce que j'avais devant mes yeux. Il faut vous dire, que je ne me suis jamais laissé impressionner facilement et quand j'ai décidé d'avancer j'avance.
Le témoin est gentiment prié de ne pas s'approcher...
Le problème c'est que je me suis retrouvé comme sans réaction au moment d'avancer plus vers la chose. Je me suis alors forcé me disant qu'on ne réussirait pas à m'empêcher d'aller voir de plus près. Curieusement j'avais l'impression qu'une voix douce, humaine (d'homme) s'adressait à moi, mais à l'intérieur de ma tête. Elle semblait dire : "n'approche pas plus près, cela ne servirait à rien, ce n'est pas le moment..." J'ai alors eu tout le corps parcouru de frissons et curieusement j'ai compris qu'ils avaient raison. Je me suis senti très paisible et mon subconscient ayant compris le message je me suis éloigné.
Reconstitution sur le terrain
Nous avons rencontré le témoin, la cinquantaine, un homme très sérieux, sympathique. Nous avons discuté avec cet ancien chef d'entreprise pendant deux heures et nous n'avons pas trouvé de contradictions dans ses propos. Le terrain privé a été un petit peu remanié depuis 1976 mais le petit mas est toujours là. L'objet posé se trouvait dans une cuvette depuis laquelle on ne peut rien voir à 360°. Ce détail a son importance. En effet, on peut constater que l'engin posé ne pouvait être vu de nulle part à la ronde, sauf depuis l'endroit précis où se trouvait le jeune homme de l'époque, près du mas.
S'il avait fallu poser en terrain ennemi un hélicoptère en difficulté, on ne pouvait trouver meilleure place. Sauf que là, il ne s'agit pas d'hélicoptère ni de rien de connu. L'engin, avec sa forme rectangulaire et sa taille imposante reste non identifiable.
Pendant la reconstitution nous avons pu calculer que le grand être mesurait au minimum 4 mètres en tenant compte du dénivelé du terrain. Mais l'engin se trouvait-il complètement posé ? Difficile à dire.
Reconstitution. L'engin (en blanc) mesurait environ 15 m de long et 7 m de haut.
Quand ces êtres ont remarqué la présence du témoin, le plus petit a pris la main du grand. Ce geste qui peut paraître anodin, a immédiatement rassuré le témoin sur leurs intentions pacifiques.
Quelques précisions supplémentaires
Philippe n'était pas seul. Son cousin, plus jeune, qui était venu le chercher en mobylette et qui se trouvait en retrait sur la route goudronnée près du Mas, a bien remarqué la clarté lumineuse intense qui se dégageait de la cuvette en contrebas. Il est resté sur sa mobylette à attendre Philippe. Impressionné par l'incompréhension de ce qu'il voyait, il ne s'est pas approché. Il était impatient de repartir vers Perpignan.
Quand Philippe a rejoint son cousin en ayant renoncé à s'approcher plus près de l'OVNI, ils se sont engagés sur la route en direction de Perpignan. Mais quelques centaines de mètres plus tard, le témoin principal a souhaité retourner sur les lieux. Il fallait qu'il comprenne absolument ce qui venait de se passer. C'est à ce moment là que tous deux ont remarqué dans le ciel un engin qui semblait plus grand encore, avec 3 demi sphères disposées en triangle, collées dessous. L'engin s'éloignait vers l'Est, sous le plafond nuageux, à une vitesse extrêmement réduite dans un vrombissement que l'on pourrait comparer à celui que l'on entend quand on se trouve près de ligne à haute tension (ou près d'un transformateur). A l'intérieur de chaque demi sphère, on pouvait distinguer des arcs électriques rougeoyants. L'objet posé au sol, lui, avait disparu.
Quelques années plus tard, Philippe est retourné sur les lieux, pensant que peut-être quelques traces au sol pourraient confirmer ce qu'il avait observé en 1976. Proche de la nature, fils d'agriculteurs, Philippe a tout de suite remarqué que les plantes avaient subi une sorte de traumatisme dans leur croissance. Tiges tordues, feuilles déformées, plantes alambiquées... quelque chose de perceptible était différent à cet endroit précis.
Malheureusement, aujourd'hui il ne reste rien qui puisse confirmer ses dires. La terre a été plusieurs fois labourée et des vignes ont été plantées à l'endroit du supposé atterrissage.
Philippe n'a jamais parlé à personne de cette observation pendant tout ce temps par peur du ridicule. Père de famille, chef d'entreprise, tenant à sa réputation, il a souhaité garder l'anonymat et préserver des curieux la localisation exacte du lieu de l'observation.
Recherches complémentaires :
Nous avons passé quelques heures aux Archives Départementale des Pyrénées-Orientales pour vérifier si les journaux de l'époque avaient relaté une observation similaire dans la région ou ailleurs à peu près aux mêmes dates. Un autre témoignage aurait en effet pu corroborer celui-ci.
Nous avons trouvé sur l'Indépendant un article datant du 22 août 1976 concernant l'observation d'un ovni pendant plusieurs heures par 4 témoins dont 2 gendarmes dans la région de Bouxwiller (Bas-Rhin) puis à Saverne. Etait-ce le même engin ? Nous ne le saurons jamais mais la coïncidence est troublante.
L'année 1976 fut très riche en observations d'ovnis accompagnés d'êtres humanoïdes. C'est d'ailleurs en août 1976 que le célèbre journaliste Jean-Claude Bourret annonçait la sortie de son premier livre "Le nouveau défi des O.V.N.I" aux éditions France Empire.
(suite) 4 ans après cet article, à lire :
Prospection sur le terrain à la recherche de traces.