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OVNI 66 - Pyrénées-Orientales
disclosure
9 juin 2025

Révélation OVNI : comment le Pentagone a entretenu un mythe pour mieux cacher ses secrets

Ce n'est pas la divulgation que les ufologues attendaient, c'est plutôt la bombe atomique du mois de juin 2025. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir alerté nos lecteurs depuis plusieurs années : pendant des décennies, l’armée américaine a sciemment alimenté les rumeurs d’objets volants non identifiés. Objectif : protéger ses projets d’armement les plus secrets. Une enquête révèle les dessous d’une manipulation d’État.

Les soucoupes volantes, les petits gris et les mystérieux survols de la Zone 51 : derrière ces images d’Épinal de la culture américaine se cache une réalité beaucoup plus terre-à-terre… mais non moins troublante. Selon une enquête du Wall Street Journal, le Pentagone a délibérément propagé des informations mensongères sur les OVNI pour détourner l’attention du public - et des puissances étrangères - de ses programmes militaires ultra-secrets.
 

 

 

Un colonel de l’Air Force a ainsi été envoyé, dans les années 1980, dans un bar près de la fameuse base Area 51, pour y distribuer de fausses photos d’OVNIs. Objectif : alimenter les légendes locales et masquer le développement de nouveaux avions furtifs, comme le F-117 Nighthawk, au design révolutionnaire. Une opération de désinformation officielle, menée en territoire national.
 

 

 

Ce n’est pas un cas isolé. Depuis les années 1950, les forces armées américaines ont laissé prospérer — voire encouragé — des récits autour de technologies extraterrestres, parfois même auprès de leurs propres officiers. Dans un rituel de bizutage bien établi, certains commandants de programmes secrets recevaient un faux briefing sur un prétendu projet de rétro-ingénierie d’un vaisseau alien. Beaucoup ont cru à cette supercherie toute leur carrière.

Cette stratégie a aussi visé à protéger des tests sensibles. En 1967, un capitaine de l’Air Force en poste dans un silo nucléaire du Montana affirma avoir vu un engin lumineux survoler les lieux, juste avant que tous les missiles ne soient désactivés. Ce qu’il prenait pour une visite extraterrestre était en fait un test militaire d’impulsions électromagnétiques destiné à évaluer la vulnérabilité des systèmes de défense américains.
 

Missile LGM-30G Minuteman III au musée de la base aérienne de Malmstrom dans le Montana, États-Unis
Missile LGM-30G Minuteman III au musée de la base aérienne de Malmstrom dans le Montana, États-Unis

Ce genre d’expériences n’a jamais été révélé aux témoins, tenus au secret. Résultat : même aujourd’hui, certains d’entre eux restent persuadés d’avoir été les témoins d’un contact du troisième type.



Le témoignage de ces militaires au National Press Club en 2010


Un bureau d’enquête du Pentagone, l’AARO (All-domain Anomaly Resolution Office), a été chargé d’examiner l’ensemble de ces récits historiques. Il a eu accès à des archives classifiées remontant à 1945 et à de nombreux témoignages. Son rapport, publié en 2024, a conclu qu’aucune preuve d’origine extraterrestre n’existait. Mais il a également omis certains faits dérangeants - comme les faux programmes ou les rituels de bizutage - à la demande notamment de l’Air Force.

Les révélations récentes, qui n’ont pas encore toutes été rendues publiques, posent une question vertigineuse : le gouvernement américain a-t-il, en voulant protéger ses secrets, semé la paranoïa dans sa propre population ? Voire dans ses propres rangs, où de hauts gradés croient désormais à ces fictions ?

Une deuxième partie du rapport de l’AARO est attendue dans les mois à venir. Mais déjà, les théories du complot sur les OVNIs - autrefois nourries par la science-fiction - trouvent aujourd’hui une forme de validation paradoxale : ce ne sont pas les extraterrestres qui étaient là… mais bien la main de l’État.

à suivre...

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