23/12/2017 - Prades : 2 témoins observent un collier de perles dans le ciel
Dessins envoyés par le témoin
Samedi 23 décembre 2017 à 6h45 du matin, un témoin observe depuis son jardin une suite de points lumineux de très faible intensité, blancs assez hauts dans le ciel de Prades (66), sans clignotement ni traînée apparente. De toutes petites boules ou sphères blanches se suivaient horizontalement comme si elles étaient liées entre elles. L'ensemble du phénomène mesurait 3 cm bras tendu.
Le "collier de perles" est apparu à l'OUEST, à une hauteur de 60°, se déplaçant vers le NORD. Le témoin appelle son épouse, elle constate le phénomène qui s'éloigne dans le ciel jusqu'à disparaître (h. 30°). Elle confirme la description sans pouvoir l'identifier. Le mari prend le temps de trouver une paire de jumelles mais le phénomène est si lointain qu'aucun détail supplémentaire n'est relevé. La durée de l'observation est évaluée à 30 secondes.
Réflexion solaire ou luminosité ?
Les témoins précisent : "une suite de points lumineux de très faible intensité".
A 6h45, il faisait encore nuit, les étoiles étaient visibles, cependant même si le soleil était encore sous l'horizon (-16°), on était dans la tranche de "l'aube astronomique" qui commence à -18°. La lune était absente à ce moment mais le phénomène était-il éclairé par le soleil encore couché, comme le sont les satellites ?
Hypothèse satellite :
Quelques uns étaient visibles à cette heure mais la description "collier de perles", le parcours et la hauteur angulaire ne sont pas compatibles avec ceux répertoriés ce matin là.
Les passages visibles dans la tranche horaire le 23/12, à Prades (66). Source Heavens Above.
Hypothèse train de ballons :
En général les trains de ballons reliés entre eux ont tendance à onduler mais la description n'est pas totalemement incompatible. Un lendemain de vote en Catalogne espagnole, on imagine bien certains enthousiastes marquer l'évènement avec un lâcher de ballons. Cependant la direction du vent à cette heure-là ne plaide pas en faveur de cette hypothèse. Le phénomène se déplaçait vers le NORD mais le vent soufflait vers le SE. Il ne s'agit donc pas d'un objet porté par le vent.
Hypothèse oiseaux migrateurs
Documentaire "Les oiseaux migrateurs : leur combat pour la survie" (lien)
Un vol migratoire en file indienne dans le 66, un 23 décembre à 6h45, est-ce possible ?
On sait que l'éclairage urbain, la Lune, le Soleil suffisent parfois à illuminer faiblement les oiseaux migrateurs, les faisant paraître légèrement lumineux. Si des ornithologues lisent ces lignes, votre expertise serait très appréciée. N'hésitez pas à nous contacter.
Extraits du témoignage reçu
PRÉNOM : Marcel
DATE : 23/12/2017
HEURE : 6h45
TÉMOINS : 2, retraité des xxxxxxx, 66 ans. Mon épouse était présente.
CONTEXTE : Je me trouvais dans mon jardin.
LIEU : Pyrénées Orientales, Prades 66500. [position GPS joint]
DIRECTION : Quand j’ai découvert le début du phénomène, l'objet se trouvait à 260°Ouest avec un angle de 60°, et il n'a plus été visible à 10° Nord avec un angle de 30°. Il se déplaçait en ligne droite.
DESCRIPTION : Suite de points lumineux de très faible intensité. Les points lumineux étaient serrés les uns à la suite des autres un peu comme un collier de perles. Approximativement une trentaine de points. Comme des trous faits avec une épingle.
TAILLE : taille apparente [de l'ensemble du phénomène] environ 30 mm.
DURÉE : 30 secondes
DÉROULEMENT : En levant la tête pour regarder les étoiles, j'ai vu cet ensemble (très ténu) se déplacer. J'ai observé quelques secondes et suis allé chercher ma femme. j'ai pris des jumelles, mais je n'ai vu qu'une suite de points lumineux à l'horizon.
MÉTÉO : Ciel très clair, sans lune, un ciel parfait pour une observation. Temps sec pas de vent, température proche de zéro .
Pour le moment, OVNI66 classe ce témoignage dans les affaires non expliquées
02/09/2012 - OVNI sur l'aéroport de Perpignan (photo-surprise)
Photo Gérald Comas (cliquez pour agrandir)
Il était 7h47 ce dimanche 2 septembre 2012 lorsque Gérald décide d'immortaliser ce lever de soleil au-dessus de l'aéroport de Perpignan. Au moment de la prise de vue, il ne remarque rien dans le ciel mais en observant de plus près la photo sur son Iphone, il distingue un point noir au-dessus de l'antenne du cabanon en direction de l'Est. Or à ce moment-là, aucun avion n'était attendu sur la piste. Intrigué, il contacte OVNI66 pour savoir si un agrandissement ou une modification du contraste pouvait révéler quelque chose qui explique la présence de cet intrus. Malheureusement la définition de la photo n'offre aucun indice qui permette d'identifier l'OVNI en question. Gérald est bien placé pour savoir qu'aucun aéronef n'était signalé dans le secteur, puisqu'il travaille à l'aéroport en tant que pompier et qu'il procédait à cette heure à l'ouverture des pistes.
Recadrage (taille à 100%)
Nous avons demandé à Gérald de nous fournir la série de photos prises ce matin-là et nous avons pu constater la présence de 4 autres taches du même type, sous la couche nuageuse, qui font penser à des oiseaux.
L'une des photos prises quelques minutes plus tard... Des oiseaux !
Toujours à l'aéroport de Perpignan, un oiseau précède l'avion de la sécurité civile...
Photo envoyée par Thomas... (cliquez pour agrandir)
Cet été, nous avons reçu de nombreuses images de ce genre, chacune plus intrigante que l'autre mais OVNI66 se refuse à donner une quelconque valeur à ce type de "photo surprise" (avec intrus, sans témoignage visuel).
Photo envoyée par Sophie... (trainées de condensation d'avions)
Ici le témoin a bien observé les trainées de condensation des avions en haute altitude. Les appareils trop éloignés ne sont pas visibles à l'oeil nu, mais la trace laissée par les réacteurs en a intrigué plus d'un...
Un an plus tard, un témoin revient sur son observation et donne une explication
Beaucoup se souviennent encore de ce fameux vol en formation de plusieurs lumières orangées qui avaient traversé le ciel de Cabestany le 14 juillet 2010 peu après le feu d'artifice. Le témoin avait alerté OVNI66 et France Bleu dans l'espoir que d'autres témoins aient remarqué ce phénomène insolite. Jean-Paul avait très bien décrit son observation et nous n'avions pas trouvé d'interprétation satisfaisante. Un an plus tard, samedi 20 août 2011, le phénomène se renouvelle mais cette fois-ci, la visibilité étant meilleure, le phénomène semble identifié une fois pour toute.
Message du témoin :
Je viens à nouveau de faire la même observation que l'an passé mais je pense avoir une explication qui vaut sans doute pour celle de 2010. Ce soir à 21h45 j'arrosais la pelouse lorsque mon regard a été attiré par le même phénomène que le 14 juillet 2010 : forme de vol d'oiseaux même axe de vol NS et trajectoire parallèle à celle de l'an dernier, environ le même nombre de points et même durée d'observation (4 à 5 s). Mon épouse qui était également dehors l'a aussi observé. Je pense que la météo est semblable à celle de l'an passé (chaleur, brume) mais le ciel était évidemment plus lumineux vu l'heure d'observation.
Ce soir, nous sommes certains d'avoir observé un vol d'oiseaux (battements des ailes) avec sans doute un reflet lié à la luminescence orangée des villes de la plaine du Roussillon. Le reflet était orangé et argenté. Et la clarté ambiante nous a permis de vérifier que le vol était à basse altitude d'où la sensation de rapidité et de perte à l'horizon dans la brume côté Albères. Donc même sensation que l'an passé mais avec une observation plus évidente dans des conditions météo je pense identiques ("brume de chaleur"). C'est pourquoi nous pensons que cette explication vaut pour l'observation de l'an passé le 14 juillet même si les points lumineux était plus orangés sur fond de ciel bien plus noir en 2010... C'est peut être le seul point d'hésitation. J'ai tout de même souhaité en toute humilité vous signaler cette observation et soumettre à votre avis mes commentaires.
A l'époque, Jean-Paul n'était pas tombé si loin. Il avait en effet déclaré : lumières oranges disposées en triangle à la manière (sic) d'un vol d'oies sauvages.
OVNI66 ne peut que féliciter l'honnêteté, la curiosité et la pugnacité du témoin à vouloir trouver une solution à cette observation qui le troublait depuis plus d'un an. Il est en effet extrêmement rare qu'une personne revienne sur ses déclarations pour avouer son erreur d'interprétation (méprise légitime, étant donné les circonstances particulières de visibilité). Il est évident que nous ne pouvons qu'approuver ce genre de réaction.
En conséquence, l'OVNI du 14 juillet 2010 et celui du 20 juillet 2010 à Port-Barcarès (très semblable) seront classés dans la rubrique "Cas expliqués".
Prendre des lanternes pour des ovnis...
Préparation d'un lâcher de lanternes lumineuses en 2011
(c'était en 2011 : depuis 2013 les lâchers de lanternes sont interdits dans le 66)
- Trouver le lieu
- Choisir plusieurs dates
- Avertir les autorités
- Attendre les autorisations
- Le jour du lâcher...
- Constatations et remarques
- OVNIS et lanternes
Trouver le lieu :
Il faut choisir un endroit dégagé, éloigné de tout ce qui est inflammable (bâtiments, forêt, plantations, biens immobiliers, stockage de liquides inflammables, etc.) et de toute voie de circulation (150m). L'aéroport le plus proche doit être éloigné de 8 km minimum.
Choisir plusieurs dates :
Un lâcher de lanternes thaïlandaises ou ballons festifs ne peut s'effectuer qu'avec un vent faible de moins de 8 km/h (4 noeuds) par temps sec. Quand on demande l'autorisation préfectorale (obligatoire) il est donc conseillé de prévoir plusieurs dates et d'indiquer que le jour le plus favorable sera choisi en fonction de la météo.
Avertir les autorités :
(c'était en 2011 : depuis 2013 les lâchers de lanternes sont interdits dans le 66)
Il est obligatoire de faire une déclaration à la Préfecture au moins UN mois avant la date de la manifestation assortie de l'avis du maire de la commune concernée. Pour cela, il faut rédiger un courrier indiquant les dates, caractéristiques des lanternes (dimensions, poids, couleurs, matières, nombre exact) et lieu du lâcher. Il faudra joindre une carte ou un plan qui démontre que les conditions de sécurité sont respectées et prévoir la durée du vol et son altitude maximum. C'est un peu comme un plan de vol...
La préfecture des Pyrénées-Orientales met à disposition un courrier type de déclaration de lâcher de ballons ou lanternes sur son site internet à cette adresse : http://www.pyrenees-orientales.gouv.fr/Demarches-administratives/Droit-Aerien
Il faudra patienter plusieurs semaines avant de recevoir l'autorisation.
(c'était en 2011 : depuis 2013 les lâchers de lanternes sont interdits dans le 66)
Si la Préfecture autorise le lâcher, vous serez avertis par courrier. Les différentes administrations de la commune la plus proche du site choisi seront en copie de ce courrier (Gendarmerie, Mairie, aviation civile, tour de contrôle). Vous devrez peut-être vous présenter au Commandant de la brigade de Gendarmerie indiquée et présenter vos papiers d'identité. Le lâcher de lanterne sera sous votre responsabilité.
Le jour du lâcher :
Quelques minutes avant le lâcher du premier ballon, vous devrez avertir la tour de contrôle de l'aéroport le plus proche et faire de même après la dernière lanterne. Les conditions de sécurité doivent être optimales et il est fortement recommandé d'être 2 personnes adultes par lanterne.
Constatations et remarques :
Le modèle le plus commun de lanternes thaïlandaises est composé d'un ballon en papier ignifugé et d'un brûleur (plaquette inflammable rectangulaire qu'il faut allumer aux 4 coins). Le temps de gonflage est d'environs 2 minutes. On lâche le ballon, il s'élève et s'éloigne d'environ 1 à 2 mètres par seconde. Selon l'inclinaison de son ascension (plus ou moins verticale) et la vitesse du vent (qui doit être impérativement inférieure à 8 km/h) il restera visible pendant 3 à 5 minutes maximum. Ensuite il s'éteint et retombe. Dans le meilleurs des cas, les lanternes atteindront 450 m d'altitude (1500 pieds) avant de s'éteindre et disparaître. Le vol est éphémère mais tellement beau et esthétique que les 3 à 5 minutes d'observation en paraissent 10 !
OVNIS et lanternes :
A moins de se trouver à une distance inférieure à 2 kilomètres du lieu de lâcher, il y a peu de chances que quelqu'un remarque ces lanternes dans le ciel (trop petites). Si une observation dure plus de 5 minutes, ce ne sont pas des lanternes conventionnelles. On peut identifier à l'oeil nu des lanternes lumineuses jusqu'à leur extinction (le brûleur se distingue du ballon).
Prenons le cas d'une observation de 12 sphères en formation (par exemple).
Pour expliquer ce cas, on pourrait évoquer un possible "lâcher de lanternes". Mais il faudrait alors considérer la participation active d'au moins 24 personnes dans un endroit situé à moins de 2 km dans les 5 mn qui ont précédé cette observation. Et à moins qu'il ne s'agisse d'un lâchage sauvage hors la loi, il serait facile de vérifier auprès de la préfecture si une autorisation a été délivrée pour cette date. On peut aussi rechercher si un évènement sportif ou festif s'est déroulé dans un rayon de 2 à 3 km du lieu de l'observation.
Conclusions :
Un lâcher de lanternes lumineuses est une affaire sérieuse car il faut prévoir l'évènement plusieurs semaines à l'avance, trouver le lieu idéal et respecter les règles de sécurité. Les contraintes météo obligent parfois à de nombreux reports et la disponibilité des participants en dépend aussi. Comme un plan de vol, il faut tout évaluer à l'avance et prévenir les autorités. Le vol est éphémère (3 à 5 mn) et il est quasi impossible de confondre ces lumières particulières avec quoi que ce soit d'autre quand on a eu la chance de participer à un lâcher de lanternes (quoique... ça dépend : il faut aussi en avoir vu un de loin). Pour un enquêteur, il sera facile de différencier le comportement d'objets à la dérive de celui d'un objet au comportement "intelligent".
(c'était en 2011 : depuis 2013 les lâchers de lanternes sont interdits dans le 66)