De plus en plus d’Européens déclarent avoir observé des phénomènes aérospatiaux inexpliqués, par exemple dans la localité de Hessdalen, en Norvège. Des astronomes amateurs essaient d’identifier l’origine de ces ovnis, de même que des institutions publiques spécialisées, telles que le Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan) en France.
Dans ce documentaire de 30 minutes, on découvre entre autres les coulisses du GEIPAN, avec la salle de formation et l'atelier de travail des enquêteurs qui se réunissent une fois par an pour compléter les réunions mensuelles par visioconférence.
Les enquêteurs du GEIPAN ont l'habitude de se réunir une fois par an à Toulouse au CNES pour travailler sur les enquêtes en cours. C'est aussi l'occasion de se mettre à jour des outils existants qui permettent de vérifier l'état du ciel au moment de l'observation d'un phénomène insolite. Pendant ces 3 jours, les enquêtrices et enquêteurs participent aussi à des ateliers de formation divers (météorologie, astronomie, topographie, entretien cognitif, rédaction de compte-rendu, méprises courantes, analyse photographique, etc.).
Le responsable du GEIPAN et un enquêteur face à une carte radar du trafic aérien
Les OVNI, c’est le marronnier des mois de Juin depuis plus de 70 ans et comme chaque année on recommence, on reparle de ces phénomènes aériens non identifiés, le plus souvent des cas anciens - ceux qui ont marqué notre jeunesse. Ils reviennent en couverture des magazines et journaux à sensations avec toujours ce réflexe tenace qui consiste à associer OVNI et visites extraterrestres. Le gros piège !
Côté preuves matérielles, quoi de neuf ? Hormis les spéculations à outrance et le business de l’ufo-divertissement, il n'y a toujours rien, absolument rien de probant à se mettre sous la dent à ce jour.
2023 restera gravée dans nos mémoires comme étant l’année de la mise en lumière de ces tristes clowns qui exploitent les affaires UFO / UAP (OVNI / PAN) pour la gloire et le profit, jusqu’à gangrener les instances américaines au sein même du Pentagone.
C'est difficile à admettre mais il existe une frange de personnalités très médiatiques, qui s'est faite la spécialité de profiter de la crédulité de certains élus, des pilotes, des militaires, des membres du renseignement, pour forcer le congrès à financer une étude sur des preuves de visites extraterrestres. Une divulgation (disclosure en anglais) attendue et devenue nécessaire pour l'opinion populaire. Mais divulguer quoi en fait ?
Sous cette pression populaire, la NASA s’y colle. Est-ce un progrès ? Oui assurément mais peut-être pas pour tout le monde car la NASA veut des données qui font cruellement défaut.
Pour les enquêteurs de terrain - ceux qui collectent les données - l'hypothèse extraterrestre n’est jamais envisagée car elle n'est pas utile. La source du mystère est presque toujours une erreur d’évaluation (vitesse, distance, dimension, altitude) une méprise, un artéfact bien de chez nous, un phénomène météo ou astronomique, un contexte singulier, unique pour le témoin qui déclare souvent un "je n'ai jamais vu ça" comme s'il s'agissait d'un tampon d'authenticité. En réalité d'autres l'ont vu mais n'ont rien dit car eux, l'ont identifié (cela arrive très souvent).
Quand on entre dans les détails des rapports circonstanciés, les observations confirmées par des données objectives ne démontrent pas un comportement anormal, une anomalie de trajectoire ou de forme, qui obligeraient à envisager l’hypothèse extraterrestre comme seule et unique explication possible à une observation insolite.
Le constat est terrible pour l’ufologie : une littérature s’accumule depuis des décennies, composée de collections de témoignages rarement sourcés, mis à l’épreuve ou vérifiés. On constate que les articles relayés sont malheureusement souvent transformés au fil des éditions.
On y traite de cas invérifiables, lointains, anciens, inaccessibles. On ne garde que ceux qui servent à entretenir des croyances, des valeurs et théories pour le moins suspectes et de nos jours, tels les tabloïds d'antan, les réseaux sociaux, temples de la crédulité contemporaine, s’en donnent à cœur joie en transformant ces récits de manière spectaculaire.
Que penser de ces Rencontres du 3e type, de ces crashes de vaisseaux spatiaux, de ces enlèvements par des extraterrestres venus sonder nos plants de lavandes et de ces prétendus contacts télépathiques ? Oui, c’est tentant de mélanger les genres - observations de PAN et rencontres d'humanoïdes (RR3) - mais les données sont bien différentes !
Apophénie quand tu nous tiens !
D’un côté des « accidents visuels » explicables après analyse ; de l’autre, des témoins seuls ou dépendants, sans preuves ni données concrètes. L’amalgame de ces deux types d’évènements distincts participe depuis toujours au mythe des visites extraterrestres. Cette corrélation est un fourre-tout de l'ignorance, une facilité intellectuelle. Pas la peine de vérifier, c'est un coup des aliens.
Pourtant, depuis 30 ans, on remarque la disparition progressive de récits d’enlèvements et de crashes d’OVNI. Pourquoi ? Notre environnement moderne, vidéo-surveillé, serait-il trop dangereux pour ces visiteurs interplanétaires ? Les signalements ne sont plus du tout spectaculaires. Les ovnis «tôles et boulons» c’est bel et bien fini. Maintenant on se contente de lumières lointaines, de formes floues : ça fait rêver et ça rapporte.
Les militaires s'intéressent aux OVNI
Certains s’en étonnent. C’est pourtant légitime : la surveillance d’incursions d’aéronefs non identifiés dans l’espace aérien, est une de leurs missions essentielles. Nul besoin d’extraterrestres pour justifier la rétro-ingénierie ou le secret. L'espionnage, la surveillance et le sabotage ont toujours existé. Les crashes, les tests, les essais, les exercices militaires obligent à récupérer les débris encombrants dans le plus grand secret, quitte à laisser planer le doute sur leur origine. C'est pratique.
Alors pourquoi l’ufologie ?
L’attrait du mystère, la maîtrise d’outils et de méthodes qui demandent à se former régulièrement dans divers domaines, tous passionnants (ciel, météo, astronomie, astronautique, aéronautique, optique, etc.). Le plaisir de rencontrer des gens très différents, de tous horizons, pour la plupart de bonne foi et sincèrement affectés par ce qu'ils ont vu. Le petit espoir qu'un jour des visiteurs extraterrestres viennent bouleverser notre conception du monde ?
Depuis 15 ans, OVNI66 répond aux témoins locaux, dans les Pyrénées-Orientales (66), avec des enquêtes de proximité pour reconstituer le contexte de l'observation dans les 48/96h si possible, au plus tard dans les 3 mois. Il y a plein de raisons qui justifient le choix de ne traiter que les cas locaux et de le faire rapidement mais cela fera l'objet d'un autre article.
On ne traite pas les OVNI comme un phénomène global.
On travaille au cas par cas. Chaque témoignage est considéré comme unique.
Et cela porte ses fruits ! Quand l’observation est récente, traitée rapidement (96h), dans un environnement familier, avec un réseau de vérification fiable, on atteint les 100% de résolution ! Quand le témoignage est ancien, on tombe à 97%, souvent par manque de données.
Les témoins informés par les conclusions d’enquêtes sont plutôt satisfaits (quelques rares déçus). Jouer au détective, patauger dans l’inexpliqué, résoudre une affaire ou offrir la meilleure hypothèse est un exercice enrichissant et passionnant que je recommande à tous les curieux.
Les outils d'aujourd'hui, à la portée de tous permettent de vérifier l'état du ciel au moment de l'observation : avions, aéronefs, mouvements militaires, satellites, réseaux d'astronomes, météo, tout est accessible pour peu que l'on s'y intéresse. Sans oublier que maintenant, chacun dispose d'un appareil photo dans la poche, qui contient en plus, toutes ces applications utiles.
Le plus chronophage dans l’ufologie, ce sont les débats stériles entre croyants et sceptiques. Pas facile d’admettre qu’aucune preuve matérielle n’appuie l’hypothèse extraterrestre. Pas facile d’accepter que la plupart des bouquins du rayon ufologie sont très critiquables. J'ai lu tous les bouquins ci-dessus, tirés de ma bibliothèque personnelle et il faut avouer que très peu (il y en a) ont suivi des méthodes rigoureuses d'investigation pour vérifier tous les détails des témoignages. Beaucoup ne sont que des collections d'articles déjà parus, déformés par le filtre de chacun.
Croire ou savoir ?
Cet engouement injustifié en faveur de l’hypothèse extraterrestre, ces lanceurs d’alertes américains qui savent très bien ce que d’autres ont vu, ces rumeurs extraordinaires qui fleurissent ici et là. Il est temps que la science s’en mêle avec prudence pendant que d'autres s’emmêlent avec leur foi.
La NASA, un progrès ?
On ne peut pas résumer l’intervention de l’équipe choisie par la NASA en quelques mots mais j’ai l’impression que les deux dernières éditions du CAIPAN organisées par le CNES/GEIPAN n’ont rien à lui envier. L’esprit est le même avec une volonté de normaliser les données et de les partager.
Une plateforme centraliserait ces données, issues de capteurs existants ou à créer, pour caractériser et identifier ce qui sera possible. Des IA seraient sollicitées pour analyser ces millions de photos fournies par les satellites d'observation et caméras de surveillance. Des capteurs disséminés sur le continent américain scruteraient la moindre incursion aérienne. Ces solutions sont envisagées et certaines sont déjà engagées. Contrairement au GEIPAN, le témoignage humain est mis de côté car jugé non fiable. La science dure est mise en avant, tout comme au CNES.
Actuellement aucune donnée ne permet d’envisager l’hypothèse de visiteurs extraterrestres : la NASA n’a rien qui puisse l’appuyer (idem pour le CNES/GEIPAN). Le besoin d’identifier les PAN est nourri par la curiosité scientifique, la sécurité aérienne civile et militaire (car les incursions étrangères existent bien). Résoudre ces observations provisoirement inexpliquées n'en reste pas moins passionnant et si un jour nous sommes réellement visités, c'est avec un esprit critique que nous pourrons l'appréhender convenablement.
Collecte et Analyse des Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés*
Les 13 et 14 octobre 2022, j'ai participé au CAIPAN* II à Toulouse. Ce colloque était consacré aux études de cas d’observations de PANs (Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés), ainsi qu’aux connaissances, méthodologies et outils d’enquêtes et d’expertises.
Avec près de 102 participants, une grande partie de l'équipe GEIPAN, ses enquêteurs bénévoles, ses experts, des représentants d'associations ufologiques, des chercheurs dans les domaines liés à l'étude des PANs et 13 pays représentés, cette réunion avait une aura particulière. Elle faisait suite au CAIPAN I organisé en 2014 à Paris. Il ne fallait pas manquer ce second rendez-vous !
Vincent Costes, l'actuel Directeur du GEIPAN peut être satisfait : ce fut une réussite totale sur le plan logistique, confort, ambiance. J'en profite d'ailleurs pour remercier toute l’équipe GEIPAN et associés qui ont préparé cet évènement. Pendant ces journées intenses, le rythme des pauses était équilibré et l’idée de se restaurer sur place en pouvant passer d’une table à l’autre, très pratique ; cela permettait un gain de temps certain pour échanger. Le concept du "tout-à-l’hôtel" est à retenir ! Le nombre de participants était bien pesé, tout était fluide.
Pendant deux jours, 23 exposés se sont succédés, au rythme de vingt minutes pour chacun, excepté pour Jacques Vallée qui bénéficia d'un temps plus long pour présenter le cas TRINITY. Un crash d'OVNI peu connu car non médiatisé, découvert récemment alors qu'il date de 1945.
Daniel Evans, le Directeur du nouveau groupe de recherche UAP de la NASA est intervenu à distance. Il a présenté les domaines de compétences de l'équipe désignée :
Daniel Evans : aucun membre de la NASA, l'équipe est indépendante.
Les principaux intervenants :
J. Vallée (USA/FR) H. Kayal (All.), R. Lianza (Arg.), JM André, Ted Roe (NARCAP USA), D. Evans (NASA), P. Ailleris (Pays-Bas), JM Wattecamps (B), E. Russo (Italie), JP. Rospars, A. Kjøniksen & B. Gitle Hauge (Norvège) H. Lansley, L. Dini, F. Louange, A. Cousyn, M. Vaillant, plusieurs enquêteurs, experts et Directeurs du GEIPAN.
La liste complète des intervenants et le programme du CAIPAN II est disponible sur le communiqué du GEIPAN. Les contenus devraient être visibles sous peu au même endroit. Il va falloir patienter sans divulgâcher... Chacun pourra se faire son idée sans filtre.
LES POSTERS :
Pendant les 2 jours, la salle de réunion était agrémentée de plusieurs dizaines de posters résumant divers travaux, enquêtes, bilans, statistiques. La présence de ces posters fut un complément non négligeable et fort utile pour élargir les sujets en off entre invités et participants.
Quelques exemples :
Ce n'est qu'un aperçu, il y avait une grande variété de sujets...
BILAN DU CAIPAN II
Il est encore trop tôt pour tirer un bilan de ce colloque mais il semble utile de lister les pistes de progrès retenues pour améliorer les enquêtes. On peut en effet espérer que le futur CAIPAN3 puisse présenter les résultats de plusieurs des pistes annoncées à ce CAIPAN2,avec la démonstration de leur efficacité.
La liste n'est pas exhaustive mais les sujets suivants ont été évoqués :
la réalité augmentée (utilisation d'un casque permettant la reconstitution de l'observation dans l'environnement réel pendant l'enquête)
l’utilisation d’images satellites (partenariat pour consulter les images archivées d'un lieu d'observation à l'heure indiquée)
les radars météo (utiliser le réseau existant et paramétrer les filtres pour ouvrir le spectre de recherche)
une adaptation de l’entretien cognitif (une adaptation au sujet PAN, une version numérique)
l’amélioration de l’exploitation des données (caractérisation et partage de données essentiellement)
de nouveaux outils de vérification et renforcement des partenariats existants avec la Gendarmerie, les Armées, la Police, la Météo
le « machine learning » (IA) pour prédire la classification de cas ?
un filtrage des cas les moins étranges (gain de temps à consacrer aux plus complexes)
la fiabilité d'un témoin unique (entendu : "testis unus, testis nullus")
des publications pédagogiques (transparence des résultats, communications, méprises du ciel)
les outils de vérification d'images et films (logiciel IPACO, traitement d'images, bases de données, etc.)
une harmonisation des procédures d’enquêtes vers un modèle international commun ? Un guide ?
la NASA va-t-elle apporter des moyens originaux d’investigation dans les 9 mois à venir ?
Lesquelles de ces pistes seront développées pour améliorer les enquêtes ?
Comme on le voit, ce colloque invitait non seulement à la réflexion mais aussi à l'action ! Encore bravo et merci à Vincent et toute l’équipe.
(mise à jour du 31 décembre 2021) Nous n'enquêtons plus pour les observations suivantes :
- hors du département des Pyrénées-Orientales (66) - flash dans le ciel ou éclairs, foudre (sans autre évènement) - sillage, traînée de condensation, nuage, fumée (sans autre évènement) - sphère ou point lumineux blanc, en altitude avec ou sans sillage - lumière (ou sphère lumineuse) avec trajet rectiligne et vitesse constante - lumière pas plus grosse qu'une étoile, statique dans le ciel - objet, sphère ou lumière évoluant de manière erratique au gré du vent (seul ou en grappe) - lumière ou objet dont la taille apparente est inférieure à 3 mm (bras tendu) - lumière lointaine estimée à + de 1000 m du témoin - durée de l'observation inférieure à 6 secondes et sans effet connexe - photo "surprise" (intrus dans une photo, sans témoin oculaire) - vidéo sans témoin oculaire(intrus remarqué a posteriori) ni effet connexe - détonations, odeurs ou bruits non identifiés (sans autre évènement)
Ainsi que : - celles des nuits du 1er avril, du 21 au 24 juin, 13-14 juillet et 31 décembre - celles dont la date est approximative - les témoignages de seconde main (non directs) - l'impossibilité de contacter le témoin principal - les témoignages anonymes (OVNI66 s'engage à respecter l'anonymat mais doit pouvoir contacter le témoin)
Ce filtrage permet d'éliminer les témoignages peu consistants et de trop nombreuses méprises. Si votre témoignage concerne l'une des conditions précitées, nous ne donnerons pas suite à votre rapport sauf si le cas présente un intérêt pédagogique ou démonstratif.
Mardi 19 octobre 2021, Olivier sort dans son jardin pour fumer une cigarette quand il aperçoit dans le ciel une sorte de "boule de feu" silencieuse. Il appelle son épouse et son fils de 12 ans qui le rejoignent immédiatement. Ensemble ils observent et filment le phénomène qui survole tranquillement leur quartier pendant environ 1 minute. La sphère lumineuse semble incandescente, sans fluctuation ni clignotement, d'un orange vif qui les impressionne. Rapidement, Olivier élimine le survol d'un avion ou d'un hélicoptère. Le phénomène semble évoluer à basse altitude, sans bruit, de manière fluide. Aucun vent n'est ressenti au sol.
Les témoins sont perplexes, ils décident de nous contacter le soir même pour nous demander notre avis. Nous avons discuté une trentaine de minutes au téléphone. L'émotion était perceptible mais les témoins ont réussi à précisément décrire le phénomène et le contexte. La qualité de leur témoignage m'a permis d'émettre une première hypothèse avant même de visualiser le film qu'il me restait à télécharger.
Quelques minutes plus tard après le téléchargement, l'examen attentif de la vidéo montre qu'en fin de parcours, la sphère semble perdre de l'altitude alors que sa luminosité décroît jusqu'à s'éteindre ou disparaître. Cet indice ainsi que le comportement, le parcours, la dimension apparente et l'extinction finale finissent de me convaincre qu'il s'agit probablement d'une lanterne isolée, lâchée quelques minutes plus tôt. Allons bon, encore une histoire de lanternes !
Quand on pense avoir trouvé l'hypothèse la plus probable, il est toujours difficile de l'annoncer aux témoins car on ne sait pas s'ils vont l'accepter. Au cours de mon entretien avec l'épouse, je lui avais demandé si elle avait déjà participé à un lâcher de lanternes. C'était le cas mais quand on lâche une lanterne, on la voit de dessous, de tout près. On sait ce que c'est. On reconnait sa forme caractéristique de montgolfière. Ce soir ce n'était pas pareil, la lumière semblait sphérique, volait horizontalement, sans musique ni éclats de joie comme cela peut se passer pendant une fête. Elle n'avait jamais observé une lanterne éloignée, isolée dans le silence de la nuit. C'était différent.
Spontanément le couple décide de faire sa propre enquête. Je leur suggère de vérifier si un évènement sportif ou festif s'est déroulé dans le quartier, de parcourir les réseaux sociaux car on sait que les lâchers de lanternes sont toujours filmés et partagés.
Le lendemain, bingo ! Olivier me rappelle et m'envoie fièrement un extrait de film trouvé par son fils qui montre un lâcher de lanterne effectué ce 19 octobre 2021, quelques dizaines de minutes avant leur observation. Le lâcher a été réalisé à l'occasion d'une fête dans le quartier St Jacques de Perpignan organisée par un "influenceur" paraît-il très connu des réseaux sociaux... La lanterne aura parcouru environ 7 km avant de finir sa course à Canohès.
Affaire résolue grâce à l'enquête participative de la famille. Bravo et merci pour le partage !