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OVNI 66 - Pyrénées-Orientales
13 janvier 2010

OVNI66 aux Repas ufologiques de Toulouse

YVAN BLANC - RESPONSABLE DU GEIPAN - AUX REPAS UFOLOGIQUES DE TOULOUSE LE 13 JANVIER 2010

Jean-François et Pascal étaient au rendez-vous. Ce fut l'occasion pour le réseau OVNI66 de rencontrer Yvan Blanc, responsable du GEIPAN, le seul organisme d'état chargé de recueillir les témoignages issus des archives et procès-verbaux de Gendarmerie relatifs aux PAN et OVNIs.

yvan_blanc1

La réunion avait lieu au premier étage du Flunch des Allées Jean-Jaurès. Une soixantaine de personnes participait à la réunion. Assis au dernier rang à cause de notre arrivée tardive (20h30) nous n'avons pas manqué une miette des échanges avec le responsable du GEIPAN, Yvan Blanc, qui s'est prêté avec beaucoup de sérieux et d'attention au jeu des questions-réponses imposé par un public averti.

 

Les morceaux de dialogues ci-dessous, sont tels que je les ai compris ou entendus, ils ne sont pas garantis "textuels" mais j'ai retenu quelques interventions intéressantes :


"Le GEIPAN pourrait-il, s'il le fallait, interroger les photos satellites afin d'y vérifier la présence d'un objet observé par des témoins ?". Réponse de M. Blanc : "Oui on pourrait".

"Le GEIPAN ne devrait-il pas sensibiliser les médias et donc les journalistes à l'importance des 23% de cas inexpliqués de PAN et OVNI ?" Réponse pour le moins étonnante : "le GEIPAN n'est pas invité par les médias, même quand il s'agit d'émissions sur le sujet OVNI. Ce sujet ne semble pas intéresser les chaînes à grande audience". On peut s'interroger sur les raisons de ce constat : manque d'intérêt du public ? Auto-censure des journalistes ? Ignorance sur le sujet ?

Plusieurs cas anciens sont revenus sur la scène comme la fameuse vague d'ovni du 5 novembre 1990, considérée comme la conséquence de la rentrée atmosphérique d'un satellite russe et observée un peu partout en France par des centaines de témoins. On a reproché au GEIPAN (à l'organisme et non à M. Blanc qui n'était pas à ce poste à l'époque) d'avoir écarté les témoignages dont la durée dépassait pour certains plusieurs dizaines de minutes (et non 2 mn) voire 40 minutes.

Malgré le scepticisme de l'auditoire quant à la version du GEIPAN sur ce cas, M. Blanc est resté à l'écoute et à même abordé des sujets aussi sensibles que les Lumières de Hessdalen en Norvège, rectifiant quelques erreurs ou rumeurs concernant la présence permanente de scientifiques. Il a, par exemple, précisé que les observateurs présents dans ce pays reculé sont bien souvent des professeurs d'université ou d'écoles et non de purs scientifiques et que leurs moyens techniques de détection sont malheureusement assez modestes. Le CNRS a toutefois déployé des capteurs magnétiques et le CEA des capteurs sensibles et caméras à déclenchement automatique. On sait qu'il y a un phénomène inconnu qui hante l'espace aérien de ce territoire. La participation au niveau européen pourrait même être envisagée pour faire toute la lumière sur cette affaire.

On a abordé aussi l'intérêt de l'utilisation de "réseaux de diffraction" (ou bonnettes à réseaux) par les gendarmes et le public. Il s'agit simplement d'une diapositive que l'on place sur son objectif d'appareil photo et qui a la particularité - en servant de filtre - d'imprimer sur la photo d'une lumière nocturne, la "signature spectrale" de celle-ci. Ce procédé est déjà utilisé en astronomie pour mesurer la composition chimique des corps célestes (entre autres informations). Un membre d'UFO-Science à abordé l'intérêt de l'utilisation des "réseaux de diffraction" pour le public et en a gracieusement offert à l'assistance. Je m'en suis procuré quelques unes pour les observateurs du réseau OVNI66.

M. Blanc nous a expliqué qu'il souhaitait qu'il soit entendu et compris que le GEIPAN n'est pas un organisme qui fait de la recherche. Le GEIPAN est une structure publique dont la mission principale est de collecter, analyser, archiver et mettre à disposition les témoignages d'observations de PANs en France.

Bien sûr, il regrette le manque de moyens mis à sa disposition et reconnaît que la multitude de témoignages reçus ne sont pas traités dans les délais qu'il souhaiterait.

Quelques personnes dans le public ont fait part d'observations ou enquêtes que l'on peut retrouver sur internet et ont abordé des sujets que nous connaissions déjà, qu'il serait long et inutile de développer ici. La soirée fut courte, trop courte et bien sûr on espère en vivre d'autres dans l'avenir.

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(ci-dessus : Yvan Blanc, responsable du GEIPAN)

En guise de conclusion, j'ajouterais cette pertinente question posée ce soir là :
"Dans le classement du GEIPAN, ne pourrait-on envisager en marge de la classe D (phénomène non identifié) une nouvelle classe : phénomène non identifié intelligent ?"

M. Blanc a répondu : "oui, cela ne me pose aucun problème".

J'ai trouvé sa réponse assez révolutionnaire !

C'est bien le signe que le GEIPAN a suffisamment de données à sa disposition pour reconnaître que certains phénomènes aériens non identifiés échappent à notre compréhension et méritent une plus grande attention des autorités, des médias et du public.

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